Guardians of Grail

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UN HOMME PRESS?
"ON M'APPELLE LE ROI DU CHANGEMENT DE BRAQUET"
Pas découragé pour autant, il réoriente une nouvelle fois son "business", se tourne vers le marché des entreprises, leur propose des solutions de microblogging privé. Mais ne se fait guère d'illusion sur le potentiel de Seesmic, dernière mouture : "Nous n'avions plus assez de fonds pour nous développer, la meilleure solution, c'était de nous à HootSuite." Il ne veut pas révéler le montant de la transaction. Pas s?r qu'il ait gagné grand-chose : "En nous achetant, HootSuite a surtout voulu éliminer un concurrent, il récupère aussi nos clients", avoue-t-il.
Aujourd'hui, il reste à M. Le Meur, "Le Web", ces conférences qu'il organise - avec sa femme - depuis sept ans, à Paris, tous les mois de décembre (et depuis 2012, à Londres, en juin). Une entreprise de plus où il a su pleinement à profit ce qu'il sait le mieux - réseauter -. Il parvient, en effet, à l'Atlantique à un grand nombre de "pointures" du Web californien. Marissa Mayer, ex-Google aujourd'hui à la tête de Yahoo!, Jack Dorsey, , le cofondateur d'Instagram, , le président de Google... Le succès est, pour le coup, considérable, reconnu par tous, y compris ses détracteurs.
C'est au moins la quatrième fois que pareille aventure lui arrive, à 40 ans tout juste. Mais comment fait ce cyber-entrepreneur, une des grandes figures du petit milieu du e-business fran?ais, alors qu'il n'est pourtant réputé ni pour son génie informatique, ni pour l'originalité de ses "business plans" ? Une partie de la réponse tient dans son exceptionnel talent de "réseauteur".
"Lo?c est un des entrepreneurs [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister sale[/url] fran?ais les plus [url=http://www.mquin.com/saclancel.php]lancel[/url] connus au niveau . C'est surtout gr?ce à lui que les entrepreneurs et investisseurs de la Silicon Valley se rendent en France pour ce qui se passe en Europe chaque année. Le Web fait partie des meilleures [url=http://www.mxitcms.com/abercrombie/]abercrombie milano[/url] conférences en , comme F.ounders à Dublin", selon Roxanne Varza.
Juste après la victoire de M. Sarkozy, c'est le départ avec femme et [url=http://www.mnfruit.com/doudounemoncler.php]moncler pas cher[/url] enfants pour la . "Pas parce que j'en avais marre de la polémique liée à la campagne. Mais parce que c'est là-bas que sont situées toutes les entreprises qui comptent dans l'Internet. Je rêvais depuis longtemps de m'y installer", assure Lo?c Le Meur. Il ne tarde pas à y Seesmic. L'entreprise changera au moins trois [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich[/url] fois de modèle.
M. Le Meur n'a apparemment pas du tout l'intention, au moins à court terme, de en France : "Ici, on ne conna?t pas la crise. Il a rarement été aussi facile de de l'argent auprès des capitaux-risqueurs pour sa start-up", affirme-t-il. De San Francisco, il réfléchit déjà à sa future entreprise: l'expérience de Withings, cette petite fran?aise qui propose des objets du quotidien connectés à Internet, l'intéresse particulièrement. De fait, l'Internet des objets est régulièrement citée en tête de liste des grandes de la [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister outlet sale[/url] "hech" dans les prochaines années.
Dans la foulée, il lance , un hébergeur de sites [url=http://www.vill.tabayama.yamanashi.jp/cgi-def/admin/C-002/bb1304/visit/main.pl?PAGE_NUM=1]moncler outlet Using Gold As [/url] Web, qu'il cède à France Télécom. [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin pas cher[/url] Puis, [url=http://www.gotprintsigns.com/abercrombiepascher/‎]abercrombie soldes[/url] il y a les start-up Tekora, Marketo, et . En 2003, au moment de l'émergence des , ce "serial-entrepreneur" reprend U-Blog, une plate-forme d'édition de blogs, qu'il cède à un concurrent plus gros, l'américain .
"ICI, ON NE CONNA?T PAS LA CRISE"
"Lo?c a su se un très beau réseau, notamment gr?ce [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]jordan pas cher[/url] aux multiples investissements qu'il a réalisé dans des start-up. Mais dans l'Hexagone, il [url=http://www.mnfruit.com/louboutinpascher.php]louboutin pas cher[/url] est assez peu aimé. Certains méprisent un peu son c?té businessman, cette capacité à toujours , son flair sans le génie créatif. C'est pour cela qu'il doit se si bien en Californie, où ses qualités sont bien mieux valorisées qu'ici", explique , président de l'agence de communication Spintank.
Seesmic fr?le la [url=http://www.mxitcms.com/tiffany/]tiffany outlet[/url] liquidation, son PDG vire une [url=http://www.avisemos.com/item/142609]hollister sale Simple And Effective List Building[/url] bonne partie de son personnel, repart sur une autre idée. A un bloc de son appartement, au sud de , là où toutes les start-up Internet s'installent avant de - une fois devenues grosses -, quelques kilomètres plus au sud, dans la Silicon Valley, il y a l'équipe de , dont , le fondateur du site de micro-blogging.
M. Le Meur espère à ce moment-là que la start-up rachètera la sienne. Manque de chance : l'éditeur d'Android, le géant , installé 20 kilomètres plus au sud dans la vallée, propose à Dorsey et à son équipe, un équivalent de Seesmic, gratuitement... "J'étais dans leurs locaux quand les dirigeants de m'ont annoncé la mauvaise nouvelle. Je leur ai dit: je fais quoi maintenant ? Ils étaient désolés, moi aussi", raconte M. Le Meur.
Lo?c Le Meur a, d'abord, l'ambition de une sorte de réseau vidéo : une plate-forme où on peut entre amis, essentiellement au travers de la vidéo. C'est un échec. "Les internautes n'étaient pas m?rs. La technologie non [url=http://cgi.www5f.biglobe.ne.jp/%257Erei-style/joyful/joyful.cgi]tiffany Qualifications To Bec[/url] plus : les webcams pas assez performantes, les débits d' pas suffisants. Je suis convaincu que l'idée est très bonne, mais aujourd'hui, YouTube a capté une grande partie de la valeur sur ce marché", commente M. Le Meur.
Le parcours de Seesmic est plut?t médiocre ? M. Le Meur positive : "Ici, dans la Silicon Valley, on m'appelle le King of pivot, le roi du changement de braquet, c'est quelque chose qu'on valorise beaucoup." , ex-rédactrice en chef de , originaire de dans la Silicon Valley, opine : "Les choses n'ont pas été simples pour Seesmic. Lo?c a fait plusieurs pivots, et finalement, il a réussi à cette vente. Je dois chapeau, car la stratégie de 'sortie' n'était pas très évidente."
SEESMIC FR?LE LA LIQUIDATION
LE "MONSIEUR WEB" DU CANDIDAT SARKOZY EN 2007
Parmi les premiers, il décide de développer une application permettant d'accéder à sur les smartphones tournant sous le système d'exploitation . A cette époque là, laisse se développer tout un écosystème de sociétés satellites, comme Seesmic nouvelle version. Mais, il y a deux ans, , qui commence à sérieusement des moyens de de l'argent, décide de le contr?le.
Cet homme pressé trouve aussi le temps de s' dans la campagne de pour les présidentielles de 2007, devenant le "Monsieur Web" de l'équipe [url=http://www.mquin.com/saclancel.php]lancel pas cher[/url] de campagne du candidat . Un engagement qui lui vaudra beaucoup de sarcasmes de la part de la communauté Internet fran?aise, en partie exaspérée par son exposition médiatique.
une de ses s. En l'occurrence, Seesmic, au canadien HootSuite, un éditeur de logiciels d' permettant de gérer sa présence sur les .
M. Le Meur crée sa première société, B2L, alors qu'il est encore sur le campus de HEC, au milieu des années 1990, en plein boom internet. Il s'agit d'une agence de communication Web, une "Webagency" comme on dit à l'époque : elle vend aux entreprises du conseil en communication sur Internet et propose de leurs sites web. Il en existe des dizaines d'autres en France mais lui, il vend la sienne à la holding Omnicom, un des plus grands groupes mondiaux de communication.
Lo?c Le Meur a, jusqu'à présent, toujours très bien réussi à la bonne idée au bon moment, et surtout, les "amis" qui comptent. Sa belle gueule, sa faconde et son abord plut?t très sympathique en font, par ailleurs, un très bon client pour les , ce qui ne nuit pas, au contraire.