Guardians of Grail

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Salah n'est pas un cas isolé. Les partis de la gauche démocratique ont aussi leur électorat, même s'il est réduit à une portion congrue. Le [url=http://www.mnfruit.com/louboutinpascher.php]louboutin pas cher[/url] seul concurrent qui semble gêner Ennahda, le 23 octobre, est l'abstention. Le combat semble notamment perdu d'avance chez les [url=http://www.louboumaterialistanyc.com]louboutin pas cher[/url] jeunes. "Je ne vais pas . Pour les jeunes de 24-25 ans comme moi, les idées d'Ennahda ou de la gauche, ce ne sont pas des comme les n?tres. Ils parlent beaucoup mais ne font rien. Ils sont juste là [url=http://www.mnfruit.com/louboutinpascher.php]louboutin[/url] pour de l'argent et une renommée", estime Bassem Ganouni, installé dans son échoppe de vêtements sur l'avenue [url=http://www.mnfruit.com/airjordan.php]jordan[/url] 105, au coeur du quartier. "Moi, je suis pour le , la sécurité et l'instauration de la charia, mais on n'a pas besoin de partis pour ?a."
L'oubli dans lequel la cité a été plongée a fait long feu. Depuis le 14 janvier, la Cité Ettadhamen est l'objet de toutes les convoitises. Des deux circonscriptions sur lesquelles elle s'étend, celle de l'Ariana représente un véritable enjeu pour l'élection à la Constituante, le 23 octobre : la d'Ettadhamen y constituerait près du tiers de l'électorat. Une aubaine pour le parti islamiste Ennahda, dont la cité constitue l'un des bastions historiques. Elle lui a fourni de nombreux prisonniers politiques, emprisonnés par le régime de dans les années 1990.
Une omniprésence qui agace
de dipl?més, dont beaucoup sont réduits au ch?mage et aux petits boulots.
Les plus actifs sur le terrain, multipliant le porte-à-porte, sont les jeunes, venus en nombre. A l'instar d', jeune femme voilée de 27 ans, fille d'un cadre du parti. Elle a la joie communicative de celle qui se dévoue, avec enthousiasme, à sa mission . Auprès des femmes, nombreuses à leur peur que le parti n'instaure [url=http://www.jordanpascherofficiele.com]air jordan pas cher[/url] la polygamie ou ne les force à à la maison, elle se donne en exemple.
Aujourd'hui, une poignée de salafistes, très présents dans les mosquées, vient le sur ce terrain. Mais, "ce n'est pas un phénomène notable", estime un cadre du parti qui courtise aussi ce petit vivier. Le 14 janvier, la machine s'est immédiatement remise en marche. En mars, les quelque 100 congressistes locaux ont élu leur bureau de dix membres pour [url=http://www.mnfruit.com/doudounemoncler.php]moncler pas cher[/url] le canton. Déjà près de 300 nouveaux adhérents, davantage encore de sympathisants et surtout une ée de bénévoles l'ont rejoint. Actifs au quotidien pour une véritable toile sur ce terreau fertile.
Dipl?mée en informatique, désireuse plus que tout de de six années de ch?mage, elle [url=http://www.mnfruit.com/doudounemoncler.php]moncler[/url] voit dans l'égalité un acquis et pr?ne le libre choix de toutes. De [url=http://www.mxitcms.com/tiffany/]tiffany[/url] son expérience "géniale" sur le terrain, elle tire une certitude qu'elle confie dans un : "Aux élections, on va [url=http://www.achbanker.com/hollister.php]hollister france[/url] 80 % !" Et plus sérieusement : "Ce sera supérieur à 50 %."
Une majorité de la population, croyante et attachée à [url=http://www.moncleroutletosterblade.com]moncler[/url] son identité musulmane, ne peut qu' devant ceux qui se présentent du parti de Dieu. L'aura des victimes de la répression bénaliste les entoure. Mais, note Abderrazak Yassine, un des cadres du parti, "le mur de la peur reste à . Une peur d'Ennahda qui a été installée dans le coeur des gens depuis cinquante ans". Pour la confiance, Ennahda mise sur des [url=http://cgi.ebay.co.uk/350W-SHEEP-GOATS-SHEARING-CLIPPER-WOOL-SHEARS-RRP899new-/290398329820?pt=LH_DefaultDomain_0&hash=item439d16dbdc]louboutin Le Conseil dEtat an[/url] figures locales, connues pour leur respectabilité.
Un double ancrage social et politique, traditionnel [url=http://www.baoshibbs.com/forum.php?mod=viewthread&tid=159773]nike air jordan pas cher Steer Clear Of Difficulty On The Future Rental Car[/url] du mouvement islamiste, qui constitue, pour ses détracteurs, du clientélisme politique. A ENDA, une association de microcrédits implantée depuis 1990, on dresse une longue liste de ces dérives. "Il n'y a pas vraiment d'achat de voix. Ils proposent plut?t aux étudiants, aux gens au ch?mage, de à la réussite d'Ennahda en travaillant pour la campagne contre 200 ou 300 dinars. Ils font des cadeaux [url=http://bbs.76751.com/forum.php?mod=viewthread&tid=1779402]hollister outlet sale Facebook se lance dans les achats groupés[/url] pour les fêtes, organisent des mariages collectifs", énumère , habitant du quartier et informaticien chez ENDA.
Al-Amal, créée le 28 janvier, est l'une de ces associations qui prend en charge les populations vulnérables. Si elle nie toute affiliation partisane, Mohammed Bédoui, secrétaire général de la délégation d'Ennahda à Ettadhamen, en est membre. "Il essaie de notre travail, avec toute une équipe de bénévoles [url=http://www.mxitcms.com/abercrombie/]abercrombie[/url] qu'il chapeaute, en faisant du porte-à-porte pour les familles", explique son secrétaire général, Ayed Djalel. L'association mène également des actions ponctuelles sur le quartier : la distribution de paniers- pour le ramadan, de fournitures pour la rentrée scolaire, bient?t de moutons pour l'A?d el-Kébir et même une campagne de circoncision.
Cette popularité, qui se traduit par des [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin pas cher[/url] salles combles lors des meetings, tient autant du réseau d'influence que du vivier associatif qu'Ennahda a su pour le terrain . Un terrain incontournable dans un quartier où près de 60 % de la population vit sous le seuil de pauvreté.
La Cité "Solidarité" ne s'est néanmoins pas départie de sa mauvaise réputation, ravivée par les violents affrontements qui ont opposé les forces de sécurité aux hommes du quartier pendant la révolution.
Dans le quartier, cette omniprésence commence même à certains nahdistes convaincus. Salah, chauffeur de taxi, est aujourd'hui certain : il ne votera pas Ennahda. Il ne leur fait plus confiance. "Ils sont passés à la maison et ont dit à ma femme que si l'on votait pour eux, on aurait un mouton pour l'A?d ! Ce ne sont pas des méthodes, on ne vote pas pour cela", s'insurge-t-il. Comme on se pla?t à le répéter dans la cité, "les Tunisiens ne sont pas des imbéciles". Il votera Ettakatol pour son programme et son chef, Jaafar, "un homme intègre".