Guardians of Grail

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A Belon, quartier de [url=http://www.sidegemeinde.com/peutereyoutlet.php]peuterey outlet[/url] la jeunesse dorée de Benghazi, le café Chabab, [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]jordan pas cher[/url] ("des jeunes") est à moitié plein. Le cuisinier turc est parti depuis le début du mouvement et les jeunes, en petits groupes, [url=http://www.corsodiesperanto.it/peuterey.php]www.corsodiesperanto.it/peuterey.php[/url] pianotent nerveusement sur leurs portables. Ziad, Salem et Mustafa, qui ont entre 28 et 30 ans, expriment à leur fa?on le mal-être d'une partie de la jeunesse qui doute de son en ces heures sombres. [url=http://www.corsodiesperanto.it/hoganit.html]hogan outlet[/url] Tous [url=http://yiyushe.com/home.php?mod=space&uid=440202][/url] trois reconnaissent qu'il leur est très difficile d' au front. Qu'ils n'ont aucune expérience des combats. Et qu'ils sont terrifiés par la violence de Kadhafi.
Toute la journée du dimanche 13 mars, les réunions du Conseil national transitoire, qui regroupe l'opposition, se sont multipliées, donnant aux longs couloirs blancs du palais de justice des airs d'h?pital de campagne. Quelques soldats blessés, des gens qui courent et des salles d'attentes [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin pas cher[/url] pleines, avec toujours ces téléviseurs démesurés aux nouvelles répétitives.
Même réconfort pour , militant de la première heure et co-initiateur sur de la manifestation du 17 février. Il dit qu'"heureusement il y a eu cette nouvelle venue de Paris". Il ajoute : "Dans une de nos réunions, nous avons même évoqué [url=http://www.corsodiesperanto.it/peuterey.php]peuterey outlet[/url] l'idée de le fran?ais comme deuxième langue dans notre futur pays."
Heures sombres
Ziad, Salem et Mustafa disent le plus clair de leur temps à la maison, en famille, à les informations des cha?nes arabes jusqu'au petit matin, "comme tout le monde". Dehors, sur la place jouxtant le palais, une voix nasillarde et crachotante sortie d'un haut-parleur répète à qui veut l' qu'"il ne faut pas ce que disent les ". Dans la nuit, des détonations et des coups de feu ont été entendus à plusieurs reprises. Une soirée ordinaire à Benghazi.
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Dans les ruelles à l'entour, soldats et jeunes rebelles en uniformes se [url=http://www.tagverts.com/barbour.php]www.tagverts.com/barbour.php[/url] font nombreux. Un pick-up équipé d'une antique mitrailleuse antiaérienne [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin[/url] est venu se à c?té du palais, face à la mer. Fatih, le chauffeur, semble ne pas quitté son siège depuis des jours. "On nous a demandé hier de le front pour ici, parce que Benghazi n'était pas s?re" Qui ? "Un civil et un militaire", assure-t-il. Posées négligemment sur le tableau de bord [url=http://www.davidhabchy.com]barbour sale[/url] poussiéreux, deux mines de fabrication russe excitent la curiosité des enfants.
"C'est la guerre, ce n'est plus la révolution", dit , avocate [url=http://www.joy179.com/home.php?mod=space&uid=104816][/url] et membre des nouvelles instances dirigeantes de la ville. A 44 ans, cette militante des droits de l'homme qui ne porte pas le est dans l'équipe des négociateurs qui a rencontré les émissaires fran?ais, venus à Benghazi en fin de semaine après l'annonce de la reconnaissance du Conseil national transitoire. "Un riche bienfaiteur de la ville vient de don d'une villa située à c?té du consulat soudanais pour le futur ambassadeur fran?ais", affirme-t-elle en retrouvant un léger .
Samedi soir, après une conférence de presse morose d', nommé vice-président du Conseil, durant laquelle il a rappelé l'indispensable mise en [url=http://www.188817.com/viewthread.php?tid=270762&extra=page%3D1&frombbs=1]hollister france Le coup déclat de lElysée met M. Juppé en porte-à-faux[/url] place d'une zone d' aérienne, un dernier hommage a été rendu au cameraman de la cha?ne Al-Jazira tué dans une embuscade près de Benghazi. Une foule compacte a porté son cercueil pendant de longues minutes sur la place.
Après trois semaines d'euphorie, Benghazi, la ville rebelle qui s'était mise à , depuis l'insurrection du 17 février, à la chute rapide de Mouammar Kadhafi [url=http://www.marrakech-hotel.fr]hollister france[/url] se prépare au pire. Les images d'une rebelle en déroute passent en boucle sur les écrans dans les rares cafés ouverts et la rumeur de départs précipités de nombreux journalistes étrangers n'a rien pour .
"Je suis déprimée, on sent qu'il se passe quelque chose de grave", admet , revenue d' pour sa soeur qui vient de un fils sur le front, à Ras Lanouf. Assise devant le palais de , quartier général de l'opposition et lieu de ralliement quotidien aux manifestants, cette énergique Libyenne de 53 ans dit être prête, comme beaucoup ici, à se "l'arme à la main" si la ville était bombardée.
Plus t?t dans la journée, Maylif avait accompagné un de ses fils à un de recrutement à la périphérie de la ville. L'homme ne donnera pas son nom parce qu'une partie de sa se trouve à Tripoli. Lui aussi a peur. Ingénieur dans une compagnie pétrolière qui depuis le 17 février tourne au ralenti, il refuse d' une victoire des troupes du colonel Kadhafi : "Vous n'imaginez pas ce [url=http://www.riad-marrakesh.fr]abercrombie pas cher[/url] que le régime nous a déjà fait . Tous les trois ans, nous devions un formulaire pour y le nom de nos amis, nos relations, les personnes que nous connaissions qui étaient en prison, la provenance de l'argent que nous avions re?u." Et il lance cette mise en garde [url=http://www.par5club.com/louboutin.php]louboutin pas cher[/url] : "Si nous cédons, tous les dictateurs de la région vont l'exemple de Kadhafi. A , ils commencent eux aussi à réprimer dans le sang."