gtuo7kv8
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Posted: Sun 13:30, 06 Oct 2013 Post subject: hollister Défendons le pluralisme ! |
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?; en , on trouve en France le – qui, d'après certains sondages, pourrait bien être présent au second tour de l'élection présidentielle, en la Lega Nord d'Umberto Bossi et, ailleurs, différents partis qui, dans leurs appellations, se réclament de concepts d'apparence libérale tels que "liberté" et "progrès". La plus connue et probablement la plus puissante de ces formations est le Parti de la liberté de Geert Wilder, violemment hostile à l', et du bon plaisir duquel dépend la survie de la coalition au aux . Le spécialiste bulgare en science Ivan Krastev – qui est à l'heure actuelle l'un des observateurs les plus pertinents des démocraties occidentales – a été jusqu'à notre époque d'"Ere du populisme".
Le populisme n'est pas, comme on l'affirme parfois, le [url=http://www.maximoupgrade.com/hot.php]hollister[/url] correctif nécessaire à l'élitisme dans les démocraties matures. Il n'en découle pas que toute critique à l'égard des puissants (et toute mobilisation politique contre eux) implique des exclusions antilibérales. Mais il n'y a aucune raison de s'en à l'étiquette "populisme" pour décrire une telle critique quand ce terme se trouve désormais associé à des politiques antilibérales et à des conceptions politiques simplistes (même si aux Etats-Unis il peut évoquer des souvenirs émus chez les progressistes dotés d'une bonne mémoire). Le populisme, dans l'acception que nous avons définie, est toujours [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey outlet[/url] pernicieux. Il doit être pris au sérieux. Mais il n'y a aucune raison de l'.
Mais qu'est-ce au juste que le populisme?? Beaucoup d'entre nous pensent être en mesure de le reconna?tre d'emblée?: xénophobie plus ou moins ouverte, revendication d'une baisse des , appel aux peurs ouvrières et petites-bourgeoises du déclassement et ressentiment à l'égard des élites urbaines et cosmopolites traditionnelles semblent les traits marquants des partis et des discours populistes. Pouvons-nous cependant nous d'une telle énumération quand le populisme, dans certains contextes historiques au moins – notamment aux Etats-Unis –, a également été associé à des politiques progressistes?? Et comment ces politiciens qui reprennent certains points mentionnés dans notre liste, mais qui font à l'évidence partie de la classe politique traditionnelle?? Dans quelle mesure, s'ils le sont, Tony Blair ou sont-ils populistes?? Aurions-nous souhaité qu'Obama adopte une position plus populiste en défendant, selon une formule qui relève parfois du cliché, "Main Street contre Wall Street" ? La professeur d'Harvard Elizabeth Warren incarne-t-elle, comme semblent le certains commentateurs, l'ultime espoir d'un "populisme authentique" ?
Ce que, nécessairement, le populisme nie, c'est le pluralisme des s contemporaines?: dans l'imagination populiste, il n'y a que le peuple légitime d'une part, et de l'autre ceux qui s'introduisent illégitimement, d'en haut et d'en bas, dans notre politique. Selon la Weltanschauung populiste, il n'existe pas d'opposition légitime?– laquelle constitue, au fond, l'un des traits essentiels de la démocratie libérale, comprise comme une forme de conflit entre factions concurrentes dans les [url=http://www.achbanker.com/homes.php]www.achbanker.com/homes.php[/url] limites d'un consensus sous-jacent sur la légitimité du désaccord démocratique.
Laclau s'est attiré les critiques de certains de ses camarades de gauche qui lui objectent que le populisme s'emploie toujours à des ennemis et est même "proto-fasciste". Affirmant cependant que toute politique s'emploie à créer des identités populaires au travers du conflit, Laclau entend sumonter les habituelles [url=http://www.mquin.com/giuseppezanotti.php]giuseppe zanotti soldes[/url] définitions péjoratives du populisme et à la gauche [url=http://www.vill.tabayama.yamanashi.jp/cgi-def/admin/C-002/bb1208/visit/main.pl?PAGE_NUM=1]moncler sito ufficiale Ligue [/url] que "la construction d'un peuple est la principale t?che d'une politique radicale". (Selon cette logique, King et le mouvement des droits civiques sont également populistes.) Si elle [url=http://www.gotprintsigns.com/abercrombiepascher/]abercrombie soldes[/url] est originale, cette [url=http://djx.eszy.edu.cn/site_GuestBook.asp]tiffany ou[/url] théorie élargit tellement (de manière consciente et délibérée) la signification du populisme que le terme perd toute valeur analytique [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]jordan pas cher[/url] pour la compréhension des phénomènes "populistes" dont, pour le meilleur ou pour le pire, de nombreux observateurs estiment qu'ils ne s'expliquent pas seulement par la nature du combat politique en général.
Malgré tout en cours sur le populisme, il n'est pas du tout évident que nous sachions de quoi nous parlons en la matière. Nous [url=http://www.thehygienerevolution.com/barbour.php]barbour[/url] ne disposons tout simplement de rien qui ressemble à une théorie du populisme, ni même de critères cohérents pour que tel ou tel acteur politique a effectivement versé dans le populisme. Tout politicien – en particulier dans les démocraties obnubilées par les sondages – affirme en au "peuple" ; tous veulent un discours qui soit compréhensible par le plus de gens possible?; tous veulent appara?tre sensibles à ce que les "gens ordinaires" pensent et surtout à ce qu'ils ressentent?; tous veulent des points dans l'opinion en pointant du doigt les menaces, tant intérieures qu'extérieures, per?ues par le public?; et la plupart d'entre eux, la plupart du temps, préfèrent également des imp?ts moins lourds. Alors, qu'est-ce qui rend tel ou tel politicien particulièrement populiste??
Traduit de l'anglais par
Si nous ne disposons toujours pas d'une théorie du populisme, ce n'est pourtant pas faute d' essayé. Au cours des dernières années, ce sont les penseurs de gauche qui ont fait le plus d'efforts pour mieux appréhender le phénomène – réhabilitant même au passage [url=http://bbs.hnjdzy.net/continue/wygkcn_GuestBook.asp]jordan pas[/url] certains de ses aspects. Le philosophe argentin Ernesto Laclau, le théoricien du populisme le plus subtil de la période récente,?soutient que le populisme [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin[/url] vise à établir une "hégémonie culturelle" : les dirigeants et mouvements populistes concentrent leur action sur une exigence (comme la baisse des imp?ts) à laquelle un grand nombre de gens peuvent s' - jusque-là rien d'étonnant – mais cette demande concentre de nombreuses autres exigences que le système tel qu'il est ne satisferait pas. Un combat devient [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey[/url] donc l'équivalent de nombreux autres.
Cela signifie-t-il que le Tea Party ou nous ramèneront au Goulag?? Non. S'il existe une forte proximité entre l'imaginaire politique du populisme et celui du totalitarisme, leurs objectifs politiques et leurs méthodes ne sont pas équivalentes. Mais cette proximité n'est pas insignifiante. Le contraire du populisme n'est pas l'élitisme, mais le pluralisme, et le populisme est par (ma) définition non libéral. Et cela a des implications sur la fa?on dont les partis et mouvements de gauche devraient réfléchir au populisme.
Ce désir irréalisable d'unité – ainsi que le déni du désaccord et des divisions légitimes – révèle une affinité surprenante entre l'imagination politique populiste et le totalitarisme tel qu'il fut théorisé par des membres de la gauche fran?aise d'après-guerre comme et dans les années 1970 et 1980. Ces penseurs, tous ardents socialistes et démocrates, affirmaient que le totalitarisme n'est pas un régime qui exerce un total sur ses sujets – aucun régime n'en serait capable sauf à toute sa dans des camps –, mais qui traduit la vision d'une société (ou d'un peuple) complètement unifiée, littéralement incarnée dans un leader comme Hitler ou Staline.
Un populiste serait-il simplement un politicien qui réussit mais que l'on n'apprécie pas?? L'accusation de "populisme" serait-elle elle-même populiste?? Je dirais que le populisme ne renvoie pas tant à une base sociale particulière (comme les classes moyennes inférieures ou ce que les Fran?ais désignent sous le terme de classes populaires) qu'à une forme d'imaginaire politique. C'est une fa?on de le monde politique qui oppose un peuple totalement unifié – mais parfaitement fictif – à de petites minorités qui sont exclues du peuple authentique. Un des traits caractéristiques du populisme – un trait structurel, indépendant de tout contexte politique national particulier ou de telle ou telle question politique – est qu'il décèle une "coalition malsaine" entre une élite qui n'appartient pas vraiment au peuple et des groupes marginaux qui n'y ont pas non plus [url=http://www.mxitcms.com/abercrombie/]abercrombie milano[/url] tout à fait leur place. On trouve des exemples classiques de cette situation avec les élites de gauche et les minorités raciales [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]nike air jordan pas cher[/url] aux Etats-Unis, les élites socialistes et des groupes ethniques tels que les Roms en Europe centrale et orientale, ou avec les "communistes" (selon Berlusconi) et les immigrés clandestins en Italie. La controverse au sujet de l'acte de naissance d'Obama a rendu presque ridiculement évidente cette logique du ressentiment à l'égard de l'étranger.
La gauche doit-elle se contre les élites irresponsables (que Krastev qualifie de "offshore") et les politiques néolibérales?? Doit-elle une vision de la société que tous les citoyens soient à même de partager?? Bien entendu [url=http://www.achbanker.com/homes.php]hollister france[/url] – mais en avan?ant des arguments politiques et en faisant des propositions, pas en s'appuyant sur un imaginaire populiste. que les libéraux ne peuvent qu'en jouant la partition populiste est une sorte de défaitisme qui a d'ores et déjà co?té très cher à un certain nombre de partis européens appartenant tant à la gauche modérée qu'à la droite modérée. Ils ne pourront jamais être aussi populistes que les populistes eux-mêmes, mais ils ne pourront pas aisément machine arrière une fois qu'ils auront adopté un discours selon lequel, par exemple, "le multiculturalisme a échoué" (Angela Merkel et David Cameron), "les emplois britanniques sont pour les travailleurs britanniques" (Gordon Brown) ou "on doit un combat contre les réfugiés" (Flüchtlingsbek?mpfung – ce terme utilisé par Merkel évoque la notion de "désinsectisation" et a choqué de nombreux observateurs politiques en ).
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