Guardians of Grail

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Comme la plupart des sportifs américains, c'est dans le contexte universitaire, à Portland (Oregon), qu'elle va s'épanouir. Et contrairement aux champions de ou de , dont le passage obligé à l'université présente souvent une dimension intellectuelle discutable, Megan Rapinoe obtient en quatre ans un dipl?me en sociologie et en politiques. "C'est un système vertueux. En continuant la pratique à haut niveau de ton , tu peux également des [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister[/url] études. A la différence des hommes, qui gagneront 50 millions de dollars [39 millions d'euros] s'ils sont suffisamment bons, les athlètes féminines savent qu'elles n'obtiendront jamais autant d'argent. C'est un encouragement à décrocher un vrai dipl?me", explique-t-elle.
"J'AI BESOIN D'?TRE HEUREUSE"

Forte de plus de 70 sélections assorties d'une vingtaine de buts, l'internationale incarne à merveille la popularité du soccer féminin aux Etats-Unis, pays qui a remporté quatre des cinq tournois olympiques organisés à des d'Atlanta en 1996. "Il y a une différence de médiatisation incontestable. Chez moi, l'équipe nationale [url=http://www.materialistanyces.com]louboutin pas cher[/url] est très suivie. C'est important que des joueuses étrangères viennent en France et attirent des ", souligne-t-elle.
Championne olympique à Londres en 2012, vice-championne du monde en 2011, , vedette de la redoutable sélection américaine, a rejoint Lyon en début d'année pour une pige de six mois. Il faut qu'à la différence des gar?ons, les [url=http://www.materialistanyces.com]louboutin[/url] filles de l'OL sont doubles championnes d' en et visent le triplé lors de l'édition 2013 de la . Mercredi 20 mars, elles ont fait [url=http://www.davidhabchy.com]barbour outlet[/url] un grand pas vers les demi-finales en s'imposant (5-0) à Gerland face aux Suédoises de Malm? en quarts de finale. Le match retour, jeudi en , s'annonce comme une formalité.
Les débuts lyonnais de "Pinoe" n'ont pas été de tout repos. Son nouvel entra?neur n'a pas hésité à sa recrue vedette à propos de son investissement à l'entra?nement : "Je suis surpris par son manque de tactique. Elle a du mal dans le pressing. Il n'y a aucun passe-droit ici, et ?a va être la guerre pour sa place. Ce sera en relayeuse, en latérale ou sur le banc." Lors de deux matchs de [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin[/url] , trois en championnat, elle a joué une heure avant d'être, à chaque fois, remplacée.
Très attachée à la bannière étoilée, elle profite pourtant à fond de son exil : "J'adore les Etats-Unis, mais je suis ravie de découvrir le [url=http://forum.worldartcafe.com/discussion/21032/mulberry-outlet-pilule-du-lendemain]mulberry outlet Pilule du lendemain[/url] monde et de à l'étranger. Certains de mes compatriotes sont parfois trop centrés sur eux. J'essaie de conna?tre d'autres cultures." A l'inverse de certains footballeurs, Megan Rapinoe habite en plein centre-ville et entend bien des richesses culturelles de la capitale des Gaules. "Je ne suis pas le genre de sportive à me de , et . Je pratique mon métier [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister sale[/url] avec amour mais j'aime aussi l'autre partie de ma vie", s'amuse-t-elle.
"J'ESSAIE DE CONNA?TRE D'AUTRES CULTURES"
Un "coup marketing" qui a co?té beaucoup moins cher au club lyonnais que la venue de au PSG. "Les salaires sont bons à Lyon", se contente de préciser dans un grand Megan Rapinoe, à qui le club verserait chaque mois environ 4 000 euros. Lucide, la Californienne assume son statut de vedette américaine : "Je suis à l'aise avec cette idée. C'est génial de en Europe dans le meilleur club et, pour Lyon, c'est bien de une joueuse identifiable et qui possède une certaine renommée. C'est du "win-win"."
Originaire de Redding, dans le nord de la Californie, Megan Rapinoe a grandi au grand air, baignée par les activités sportives. "Il y a environ cent mille habitants mais cela semble plus petit. On [url=http://www.par5club.com/louboutin.php]louboutin[/url] pratique beaucoup la [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]www.vivid-host.com/barbour.htm[/url] randonnée, il y a deux magnifiques lacs...", décrit-elle avec un . C'est dans les pas de son frère [url=http://www.shibatianxia.com/forum.php?mod=viewthread&tid=1539&fromuid=8]nike air jordan pas cher La prime de 1 000 euros , une nouvelle inégalité[/url] a?né Brian et en compagnie de sa soeur jumelle Rachel qu'elle a commencé le . "Nous étions une sportive, tout le temps à l'extérieur", se rappelle-t-elle.
"IL Y A UNE DIFF?RENCE DE M?DIATISATION INCONTESTABLE"
Le ballet des Smart blanches, officielles des joueuses de l'Olympique lyonnais, [url=http://www.achbanker.com/home.php]www.achbanker.com/home.php[/url] égaye en cette froide matinée le d'entra?nement du club rhodanien, à l'ombre des coupés Mercedes de leurs collègues masculins. De l'une de ces microcitadines s'extrait une footballeuse au palmarès qui n'a, lui, rien de minuscule.
La milieu de terrain de 27 ans, nommée parmi les dix meilleures joueuses du monde en 2012, est un renfort de choix. Recruté en compagnie de la Ohno, autre étoile du foot féminin, la talentueuse blonde participe au développement du sextuple champion de France. L'entra?neur lyonnais Patrice Lair ne s'en cache pas : "Ces deux joueuses viennent de deux grandes nations du . C'est pour l'OL un coup marketing incroyable."
Megan Rapinoe, que sa soeur Rachel décrit comme un esprit libre, a officialisé son homosexualité lors d'un entretien avec américain gay et lesbien [url=http://www.getconversational.com]hollister pas cher[/url] Out en juillet 2012. Ce coming-out est le fruit d'une longue réflexion. "Je pense que cela aurait été étrange de ne pas [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister outlet sale[/url] me dévoiler. Cela n'était pas un mensonge mais quelque chose de non authentique". Démocrate jusqu'au bout des ongles, la Californienne a suivi avec intérêt le débat sur le : "Je n'ai pas pu car nous étions en déplacement à Epinal. C'est un progrès très important." Consciente de l'homophobie qui règne dans le sport de haut niveau, la sportive, fan de l'actrice anglaise [url=http://www.myip.cn/cgimage.lv]hollister pas cher Le footbal[/url] Tilda Swinton, dont elle s'est inspirée pour sa coupe de cheveux, espère dénouer les langues. [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour uk[/url] "Le sport est l'un des derniers bastions de l'homophobie. Et c'est encore plus dur pour les sportifs gays. Le stéréotype qui consiste à virilité et homosexualité masculine est encore vivace."
Il en faut plus pour déstabiliser la Californienne : "Je reconnais que ma décontraction peut mes entra?neurs. J'adore , ne pas me au sérieux. Si je ne m'entra?ne pas dans un bon environnement, je ne peux pas mon meilleur football. J'ai besoin d'être heureuse."
A l'issue de son séjour fran?ais, la Californienne prendra part à la nouvelle tentative de la Fédération américaine de football pour développer un championnat durable, la 's . Elle défendra les couleurs du . Megan Rapinoe a le sens du spectacle. Lors du Mondial 2011, elle s'empare du micro pour le refrain du tube de Bruce Springsteen Born in the USA après un but face à la .
Le soccer universitaire représente une fondation solide pour l'équipe nationale des Etats-Unis. Mais, paradoxe, la discipline rencontre les pires difficultés pour b?tir un championnat professionnel sain. En trois saisons, Megan Rapinoe a connu la banqueroute de sa première équipe, les Stars et celle du championnat lui-même, la Women's League (WPS), en 2012. "Depuis dix ans, on conna?t d'énormes difficultés à un championnat professionnel. Pour une ligue attractive, les meilleures joueuses, il faut modestement. Je crois que l'on a visé trop haut en jouant dans de grands stades", analyse-t-elle.