Guardians of Grail

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Parallèlement, les joueurs anglais de qualité se font de plus en plus rares. Alors que , l'avant-centre de "Man U", se [url=http://www.vasotecdzeen.fora.pl/need-you-two-brown-the-hole-prozac-news-positions,1/barbour-outlet-debs-dresses-in-dublin,22897.html#22995]barbour outlet Debs Dresses In Dublin[/url] montre imprévisible, on ne compte qu'une poignée de nouveaux talents. Plus que jamais, le royaume souffre des carences de son système de formation, du manque de pratique du en général et du football en particulier. Résultat, les clubs font la cour aux gamins doués repérés à l'étranger. Fabio Capello, le sélectionneur de l'équipe aux trois lions, a beau répéter à l'envi que ces pratiques de pirates sont préjudiciables aux performances de l'équipe nationale anglaise, rien n'y fait.
Et pourtant, malgré la rivalité du shopping ou des autres sports - en particulier les courses hippiques -, les stades de football ont fait le plein pendant les fêtes (en Angleterre, il n'y a jamais rel?che entre No?l et le Nouvel An). Car [url=http://www.mxitcms.com/abercrombie/]abercrombie[/url] la grisaille ambiante dissimule une bonne nouvelle : le championnat est plus ouvert que jamais, avec six clubs en lice pour le . Manchester City, Tottenham et Liverpool défient les intouchables d'antan, Man U, Arsenal et Chelsea. Derrière, les outsiders leur taillent sans cesse des croupières. Newcastle, Stoke ou Norwich se frayent un chemin dans l'élite en perpétuant les meilleures recettes du foot anglais traditionnel, un jeu sans fioritures et de l'engagement à .
Autre point noir, le retour du racisme sur les terrains de football. La fédération anglaise (Football Association) a infligé une suspension de huit matches et une forte amende à l'attaquant uruguayen de Liverpool, , pour traité le Fran?ais Patrice Evra de "negrito" (nègre). [url=http://www.mxitcms.com/abercrombie/]abercrombie milano[/url] John Terry, défenseur de Chelsea et capitaine de l'équipe d'Angleterre, est la cible d'une policière pour des faits similaires lors d'un derby opposant les "Blues" à Queens Park Rangers. "Le combat de la fédération contre le racisme est peut-être la seule valeur positive d'un sport gangrené par l'homophobie et le sexisme, sans de la triche et de l'attitude grotesque envers l'argent", a souligné le Times après l'annonce de la lourde punition infligée par la fédération à Suarez. Tout en se félicitant de l'action de la , dénonce le [url=http://www.mbdy.edu.sh.cn/stu/st_mbdy_GuestBook.asp]moncler ou[/url] racisme "institutionnalisé" au sein des conseils d'administration blancs et m?les à 100 % qui président aux destinées des clubs : "Le foot anglais reste un grand chaudron [url=http://www.turtle.or.jp/CGI-BIN/aska.pl/otto/kreger/dzhenet/tiuson/tipi/liudey/16/tipov/lich]giuseppe zanotti sneakers Kic[/url] où mitonnent népotisme et conflits d'intérêts."
Ce régime minceur contraste avec la fringale de de l'année 2010-2011. La renégociation, en 2012, des droits [url=http://www.1855sacramento.com/moncler.php]moncler outlet[/url] de télévision avec le [url=http://www.gotprintsigns.com/abercrombiepascher/‎]abercrombie pas cher[/url] bouquet par satellite BSkyB et l'effet du ressac économique sur la billetterie et le merchandising, les deux autres sources de revenus des clubs de l'élite anglaise, ajoutent à l'incertitude. "C'est la grande désillusion, constate John Williams, directeur du de recherche sur le football de l'université de [url=http://www.achbanker.com/homes.php]hollister[/url] Leicester. Nous assistons à la fin d'un cycle glorieux d'une douzaine d'années au cours desquelles les clubs britanniques ont dominé le football européen gr?ce à une génération exceptionnelle."
Le traitement de faveur accordé aux stars du ballon rond est également dans le collimateur d'un gouvernement déterminé à réduire les privilèges fiscaux. L'administration des s'en est prise aux généreux avantages en nature (vacances, , de fonction, palaces) dont bénéficient les footballeurs et leurs familles. Le de vie "caviardisé" des vedettes du foot choque en cette période d'austérité draconienne.
Clameurs ferventes et couleurs des oriflammes. En dépit de tous ses problèmes, le football anglais est loin d'être devenu, comme le disait Byron à propos de l'Italie, la triste mère d'un empire mort.
Last but not least, le premier ministre, , affiche un profond désintérêt pour les vulgaires gueux à crampons. Passionné de cricket et de , le locataire du 10 Downing Street a abandonné le projet de son prédécesseur travailliste, Gordon Brown, d'accro?tre la représentation des supporteurs et d'empêcher le financement des clubs par un endettement colossal. Sur le plan sportif, l'organisation des de Londres est aujourd'hui la priorité absolue de l'action gouvernementale.
En outre, le redressement de la livre sterling par rapport à l'euro favorise les achats de vedettes du continent. Dans cet enjeu financier et médiatique planétaire, la Premier League peut de surcro?t sur son réservoir inépuisable de supporteurs asiatiques, qui intéresse publicitaires et cha?nes de télévision. "Compte tenu des contrats de retransmission et de sponsoring importants renfor?ant les recettes des clubs anglais, je ne serai pas surpris que, malgré le contexte difficile, les revenus de la saison actuelle soient en progression", souligne , un des directeurs du bureau britannique du cabinet Deloitte.
Comment cette mauvaise passe du football dans son pays berceau ? Tout d'abord, l'éclipse de manageurs hors pair se fait . Agé de 70 ans, [url=http://www.ilyav.com/isabelmarant.php]isabel marant pas cher[/url] Alex Ferguson, patron de Manchester United depuis 1986, est en fin de parcours. Après un début de saison catastrophique, Arsène Wenger, 62 ans, aux commandes d'Arsenal depuis quinze ans, a du mal à la pente vers le sommet de la Premier League. José Mourinho, qui avait fait la grandeur de Chelsea, a quitté le pour l' puis l'. Quant aux nouveaux venus, André Villas Boas à Chelsea, Kenneth Dalglish à Liverpool et Roberto Mancini à Manchester City, ils doivent encore leurs preuves face à des propriétaires étrangers autoritaires et impatients.
Par ailleurs, à l'heure de la transparence financière, le football anglais est plus que jamais un univers opaque marqué par les "affaires". Les circuits de l'argent pour gérer les revenus versés aux joueurs, sélectionneurs ou dirigeants sont trop souvent dissimulés derrière des s offshore. Les formations de la première division anglaise se vendent comme des savonnettes à des entrepreneurs qui s'en servent comme danseuse, ou pour améliorer leur image de marque sans de comptes à sur l'origine de leur fortune ou le financement des transferts. Pour se protéger [url=http://www.mquin.com/giuseppezanotti.php]giuseppe zanotti sneakers[/url] des , les nababs n'hésitent plus à leur club de la . Tel est le cas du spéculateur en , qui a récemment racheté 85 % des actions de Tottenham à la corbeille du deuxième marché londonien.
L'élimination prématurée en des deux clubs se disputant le leadership du championnat anglais 2011-2012, et , confirme s'il en est besoin que le football de Sa Majesté ne domine plus la scène continentale. En 2008, Manchester United et Chelsea avaient disputé la finale de la prestigieuse compétition européenne. En 2009, pour la troisième saison d'affilée, l'Angleterre avait placé trois représentants en demi-finale.
Sale temps sur la . La légende de la première division anglaise de dotée de tous les atours (passion, , argent) [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich[/url] est ébranlée. Ouvert samedi 7 janvier, le mercato d'hiver s'annonce morose. A l'exception de Manchester City, qui dispose de la manne de son propriétaire, un membre de la royale de l'émirat pétrolier d'Abou Dhabi, la grande majorité des clubs doivent se la ceinture.
Le paysage économique du "foot business" a été bouleversé par la prise du du duo Real Madrid - FC Barcelone : les deux clubs espagnols sont aujourd'hui les plus riches de la . A le dernier classement du cabinet Deloitte (portant sur les revenus 2009-2010), Manchester United ne vient qu'en troisième position avec 349,8 millions d'euros, derrière le [url=http://www.ilyav.com/uggpascher.php]ugg pas cher[/url] Real (438,6) et le Bar?a (398,1). Il y a dix ans à peine, la Premier League générait pourtant plus de revenus que les autres grands . Dans la chasse aux stars étrangères, [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin[/url] Arsenal (5e), Chelsea (6e) et [url=http://www.maximoupgrade.com/hot.php]hollister france[/url] Liverpool (8e) sont désormais soumis à la rude concurrence des deux clubs espagnols, mais aussi du ou [url=http://www.gotprintsigns.com/abercrombiepascher/‎]abercrombie soldes[/url] du PSG.