gtuo7kv8
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Posted: Wed 6:31, 16 Oct 2013 Post subject: barbour france paris Dautres vies que les nôtres |
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Au départ, pour traverser ces quatre saisons à Avallon, nous étions deux, un photographe, une rédactrice. En fait, nous avons fait le voyage à cinq. Philippe Halloy est arrivé dans l'histoire dès les premiers jours. On avait poussé la porte de sa pizzeria, à Avallon, il nous a parlé de la ville qui l'avait [url=http://www.jeremyparendt.com/Barbour-Paris.php]barbour france paris[/url] adopté trente ans plus t?t et il nous a donné son trousseau de clés. La plus ancienne, la plus solide, ouvrait chez Jeannot Morizot.
Avallon [url=http://www.moncleroutletosterblade.com]moncler[/url] nous était inconnue. On cherchait une sous-préfecture, chacun ses go?ts, la lecture de Simenon a cultivé celui-là (en fait, on rêvait secrètement de raconter?, mais il aurait fallu y penser avant, ils ne sont plus vraiment là).
Il a fallu faire l'apprentissage de la liberté, qui est parfois [url=http://www.lcdmo.com/hollister.php]hollister pas cher[/url] celle du vide. Il est plus facile de partir en [url=http://www.shewyne.com/moncleroutlet.html]moncler outlet[/url] reportage en sachant ce que l'on doit [url=http://go4bots.gopherweb.org/?page_id=524#comment-48044]What You Must Know Regarding Rabbit Cages[/url] "rapporter" dans sa musette: une-mère-de-famille-au-ch?mage-qui-élève- seule-ses-trois-enfants, [url=http://www.gotprintsigns.com/abercrombiepascher/]abercrombie pas cher[/url] ou un-chef-d'entreprise-qui-se-bat-avec-l'administration (au choix, avec-les-banques), un jeune-qui-ne-trouve-pas-d'emploi (ou qui-en-trouve). Il y a un [url=http://www.jeremyparendt.com/Hollister-b5.php]hollister france[/url] angle, comme on dit dans le métier. C'est pratique, un angle, ?a évite de se disperser et parfois même de penser [url=http://www.fayatindia.com/giuseppe-zanotti.html]giuseppe zanotti pas cher[/url] ou de regarder la réalité qui est à juste à c?té.
PS2: et un grand merci à Patricia et Eric Jodelet et à tout le personnel des Capucins qui ont veillé sur nous pendant ces quatre saisons.
Franck Moralès ne s'est pas laissé approcher facilement. Il attendait de voir comment on allait se débrouiller avec cette ville [url=http://www.jeremyparendt.com/Hollister-b5.php]hollister[/url] qu'il raconte lui, depuis plusieurs années. Franck est journaliste au groupe Centre Presse auquel appartient l'Yonne républicaine et il occupe le poste de correspondant à Avallon. Il est l'empêcheur de ronronner en rond. Il n'est pas d'ici, n'a pas l'intention de s'y installer et cela lui donne une rare liberté. Ceux qui aiment la presse pour le miroir flatteur qu'elle leur tend, ont d? vite déchanter [url=http://www.tszyfw.com/E_GuestBook.asp]giuseppe z[/url] quand il est arrivé. Partout où on allait, il nous avait précédés. Il conna?t tous ceux que l'on découvrait. Il nous a souvent aidés à les trouver et à ne pas nous tromper.
Le troisième personnage, ce fut la vie. Perfide, la vie. Entre le journalisme et elle, les relations ne sont pas si simples. La faute à l'angle, encore. On aime bien les vies qui rentrent dans une case et s'y tiennent sages, celles sur lesquelles on peut coller une étiquette. Quand ?a dépasse de l'angle, on a tendance à amputer.
La première impression en arrivant fut justement ce contraste entre l'architecture d'une ville – la , les fa?ades rassurantes de ses institutions, – et le sentiment de fragilité qu'elle exprime. Une ville fière de ce qu'elle a été mais qui se demande ce qu'elle va devenir.
On retrouvait chez elle une forme de nostalgie très fran?aise. Elle fut notre premier personnage. Pour bien la comprendre, on a remonté un peu le temps, C'était l'été, la campagne présidentielle n'avait pas commencé mais au dos de [url=http://www.shewyne.com/hoganoutlet.html]hogan sito ufficiale[/url] chaque panneau, sur cette route qui raconte tant la France qui n'est plus, s'affichait
Il a fallu laisser cette mauvaise habitude de c?té et prendre ces vies comme elles s'offraient, comme elles étaient. Raconter simplement d'autres vies que les n?tres. la vendeuse de blouses du marché, la mue de , le pèlerin de Compostelle - il est arrivé à bon port, il est heureux - la bascule de , le futur banquier d'affaires, l'histoire sans paroles des voisins , le grenier politique de , les vieux et beaux chiffons des , le sourire de dans le brouillard du Morvan et celui, retrouvé, de le caviste qui nous a tant donné.
Dans le temps long, il [url=http://www.jordanpascherofficiele.com]air jordan[/url] n'y a pas d'angle. On ne cherche pas, on trouve...ou on ne trouve pas. Ce n'est pas parce que l'heure des au-revoir est venue que l'on va oublier l'ennui, les doutes, l'envie de tout arrêter, les rendez-vous dont il ne sort rien et les papiers ratés.? Mais quel bonheur quand au hasard d'une rencontre, on voit un sujet affleurer et s'imposer, quand on sent qu'on tient là quelque chose, une histoire à raconter qui, sans le temps, sans cette redoutable liberté, nous aurait échappé!
Pascale et Antonin
Mais au moment de plier bagages, ce [url=http://zed1.com/journalized/themes/wordpress-winter-theme/#comment-2239686]Your Trip To Liverpool May Not Be Complete Without The Proper London, Uk Escorts In Hand[/url] que l'on retient d'abord, c'est l'expérience singulière de la durée. Quatre saisons, à l'échelle du temps, ce n'est rien. A l'échelle du journalisme, c'est beaucoup. Presque vertigineux. Qu'allions-nous faire de tout ce temps, dans une ville de 7500 habitants, 35.000 si l'on y ajoute son "bassin de vie" comme on dit ?
Le deuxième personnage fut la crise. Elle, on la connaissait un peu mieux, on est habitué à la raconter. On a écouté . Mais on a surtout beaucoup vu ses acolytes, , la , cette infinité de petit cercles de vie, ces "grandes actions dans les petites luttes" dont parlait Victor Hugo.
Bien s?r, il reste des portes que l'on regrette de ne pas voir poussées. Dont la v?tre, Madame. Vous êtes très ?gée, vous vivez en rez-de-chaussée et quand [url=http://www.shewyne.com/moncleroutlet.html]moncler sito ufficiale[/url] il fait beau, vous ouvrez grand vos fenêtres et écartez les rideaux de dentelle pour laisser le soleil et le mouvement de la ville entrer chez vous. Il y a du papier peint sur les murs, des fleurs dans un vase, une toile cirée, un petit canapé, des revues de mots croisés et une télé qui est souvent allumée. Et puis il y a vous, madame, assise dans le fauteuil. En face, dans un cadre, un homme en képi - un fils, un mari? - vous sourit.
Le long des fa?ades, les rosiers ont repris leur escalade, il y a du monde aux terrasses des cafés, [url=http://www.teatrodeoro.com/hollisterde.php]hollister[/url] . Pour nous, ce voyage d'une année à Avallon s'achève.
Qu'étions-nous venus y chercher? En toile de fond, il y avait bien s?r cette campagne présidentielle, moment privilégié d'auscultation d'un pays, de ses humeurs, de ses envies. On a écouté ses battements, dont l'écho parvenait ici assourdi, on a rencontré élus, militants et surtout électeurs, auprès desquels on a suivi la lente maturation d'un bulletin de vote, cette forme mystérieuse et fragile de l'intime conviction politique.
PS: on ne va pas se quitter comme ?a, , vous ne le regretterez pas.
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