Guardians of Grail

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Depuis 2009, la Fondation Gilles Caron, dirigée par le gendre du photographe, Louis Bachelot, gère ses droits et s'efforce de son travail. "La Fondation met la à distance, explique Marianne Caron, ?a facilite les [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey[/url] relations. Et surtout, elle assure que l'oeuvre ne sera pas dispersée entre [url=http://www13.plala.or.jp/white_roots/gwbbs/gwbbs.cgi]www.vivid-host.com/barbour.ht[/url] les héritiers."
Les pellicules datent du temps où Gilles Caron travaillait à l'agence APIS (Agence parisienne d'information sociale), de 1965 à 1966, avant son entrée à Gamma. A APIS, Gilles Caron est un généraliste, comme les agenciers de l'époque. Les négatifs montrent surtout du "people" : [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]www.vivid-host.com/barbour.htm[/url] des concerts de Johnny Hallyday ou d'Hugues Aufray, des rencontres avec Marguerite Duras ou Brigitte Bardot, des tournages... Mais aussi des conseils des ministres et du fait divers. "Il faisait tout avec sérieux, note Marianne Caron. Il ne s'est jamais considéré comme un photographe de guerre".
La question des tirages est encore plus compliquée. A l'époque de Gamma, les tirages de presse étaient distribués aux journaux [url=http://www.313tg.com/tiaozao/forum.php?mod=viewthread&tid=4598&pid=185452&page=81&extra=page=1#pid185452]barbour sale Start Calling 800 Numbers And Stop Tw[/url] à des fins de publication. Jugés sans valeur, ils n'étaient pas toujours renvoyés à l'expéditeur. Aujourd'hui, des dizaines de photos de Caron circulent, qui appartiennent théoriquement à l'agence Gamma. On en trouve en vente sur pour plusieurs centaines d'euros. [url=http://www.mquin.com/giuseppezanotti.php]giuseppe zanotti pas cher[/url] "J'en ai acheté au début, mais je n'ai plus les moyens", regrette Marianne Caron.
D'autres documents seraient aussi à l'agence Gamma-Rapho, rachetée en 2010 par l'ancien photographe Fran?ois Lochon. "J'ai une dizaine de tirages, dit-il au téléphone. Mais ce sont des choses sans intérêt, et qui appartiennent à l'agence." [url=http://221.226.62.36:8888/upload/forum.php?mod=viewthread&tid=6232295&pid=7374324&page=1&extra=page=1#pid7374324]jordan pas cher Vendôme brille des marines de Le G[/url] Plus que les tirages, Marianne Caron aimerait récupérer les carnets de notes de son mari, qui seraient toujours selon elle à Gamma. "Je veux juste les scanner, dit-elle, car ils renseignent sur l'oeuvre. Gilles notait et commentait tout ce qu'il faisait."
Récemment, pourtant, Paris Match a reproduit un de ces tirages Caron pour une exposition à la Monnaie de Paris en oubliant d'en la Fondation, qui gère les droits du photographe. "C'est une erreur regrettable", explique Marc Brincourt. Il s'agit d'une ic?ne de Caron, la fameuse image de mai 1968 où un CRS poursuit de sa matraque un manifestant. De cette photo, il ne reste que des tirages.
Dans son travail de fourmi, la Fondation a [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister france[/url] déjà connu des succès : des tirages d'époque sont entrés dans les collections du Pompidou. Un colloque a été consacré à Gilles Caron en 2009. Un livre et une exposition verront le jour en 2012. Pour se , la Fondation a publié des tirages modernes et cherche aujourd'hui à un fonds de dotation.
, la veuve du photojournaliste , mettait la main sur 736 pellicules et 704 planches-contacts de son mari, conservées jusqu'alors dans les archives de l'agence Corbis-Sygma. L'information, révélée par dans La Lettre de la photographie, [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich bologna[/url] est d'importance : ces documents représentent près d'un quart de la production totale de ce photoreporter mythique, disparu au Vietnam en 1970. Ces images [url=http://www.ilyav.com/uggpascher.php]ugg pas cher[/url] viennent aussi éclairer les débuts du photographe, qu'on conna?t surtout pour ses photos de guerre (, Biafra, ) et celles de [url=http://www.1855sacramento.com/moncler.php]moncler sito ufficiale[/url] Mai 1968.
Jusqu'à présent, celle-ci ne détenait qu'une partie des archives de la période APIS. Au début [url=http://www.achbanker.com/home.php]www.achbanker.com/home.php[/url] des années 1990, Hubert Henrotte, le patron de l'agence Sygma, qui avait récupéré les fonds d'APIS, lui avait remis un ensemble de 360 pellicules. Il faudra que l'agence Sygma soit rachetée par l'agence Corbis, propriété de Bill Gates, en 1999, pour qu'émergent les autres films de Caron.
Et même parmi les archives récupérées, il manque des diapositives et des négatifs. A l'époque, pour des raisons de rapidité et d'efficacité, les agences prêtaient parfois les négatifs originaux aux journaux, au risque de les égarer. En 1997, Marianne Caron a gagné un à l'agence de Caron, Gamma, pour reconna?tre et dédommager ces pertes.
D'autres dorment encore dans les archives des journaux ou des magazines qui les ont publiés. Comme à Paris Match, qui a largement [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour uk[/url] contribué à b?tir la réputation de Caron. [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]nike air jordan pas cher[/url] "Nous avons des tirages de ses grandes photos sur la guerre des Six-Jours", confirme Marc Brincourt, rédacteur en chef adjoint du service photo de Match. " a toujours gardé les tirages publiés, pour de futures utilisations. C'est légitime. Mais si nous trouvons des négatifs, nous les rendons aux photographes. Et nous travaillons en bonne entente avec la Fondation Caron."
On pourrait que [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour uk outlet[/url] l'oeuvre de Gilles Caron - cinq ans de carrière, de 1965 à 1970 - serait facile à et à pour les héritiers, qui ont monté une fondation. En réalité, il reste beaucoup de trous à , [url=http://www.ilyav.com/uggpascher.php]boots ugg pas cher[/url] explique Marianne Caron, qui cherche à toute l'oeuvre. "Après APIS, Gilles a travaillé quelques mois pour Photographic Service, une agence spécialisée dans le "people". Sur cette période on n'a rien." L'agence a fermé, et nul ne sait ce que les fonds sont devenus.
Car Corbis décide d' les archives de Sygma - dont le fonds APIS - et tente de tous les photographes qui y ont collaboré. "C'est en éditant le fonds APIS que j'ai découvert des films de Caron, explique Sébastien Dupuy, ancien rédacteur en chef de Corbis-Sygma. Je les ai mis de c?té et j'ai établi une liste." Mais, l'agence Corbis-Sygma ayant été liquidée en 2010, ces pellicules et planches-contacts ne seront, finalement, récupérées que début mars, après l'intervention d'un avocat auprès du liquidateur judiciaire.