Guardians of Grail

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Image suivante : , suivant sur écran vidéo, en direct, l'opération commando tuant Ben Laden, au . On est en mai [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin pas cher[/url] [url=http://www.shaoyuan.gov.cn/E_GuestBook.asp]abercrombi[/url] 2011. L'Amérique cl?t un chapitre. L'Elysée de diffuse un communiqué saluant l'action américaine, mais avec cette mise en garde : "Le fléau du terrorisme subit un échec historique, mais ce n'est pas la fin d'Al-Qaida. Le combat contre les criminels qui s'en réclament doit se sans rel?che."
On a appris récemment, gr?ce au Times, [url=http://www2u.biglobe.ne.jp/~tk1054/yybbs/yybbs.cgi]louboutin pas cher A Couple O[/url] à quel point les Etats-Unis s'étaient investis dans ce dossier sahélien, dépensant jusqu'à un demi-milliard de dollars dans une stratégie antiterroriste pour la région. Et à quel point le [url=http://www.thehygienerevolution.com/barbourparis.php]barbour paris[/url] commandement américain "Africom" s'était senti grugé lorsque, début 2012, une partie des troupes maliennes qu'il avait entra?nées et équipées avait basculé, avec armes et bagages, dans le camp des rebelles s'emparant du Nord du pays... La France, ces dernières années, s'était, elle, concentrée sur la mobilisation de ses forces spéciales, avec l'obsession des otages.
, où se déroule une dramatique prise d'otages attribuée à des islamistes. Quelques images viennent à l'esprit. Des moments jalonnant, ces dernières années, le dramatique basculement du du statut de "vitrine de la démocratie" en à celui de territoire de violences perpétrées par des groupes affiliés à .
Le scénario de sortie de crise, le "end game" des Fran?ais, n'a rien d'évident. Le "Sahelistan" de Fran?ois Hollande sera aussi, nécessairement, un défi de reconstruction d'un Etat, la question touareg n'étant pas la moindre des difficultés. [url=http://www.moncleroutletosterblade.com]moncler outlet[/url] Car en se lan?ant militairement en première ligne, la France endosse [url=http://www.ilyav.com/uggsoldes.php]ugg pas cher[/url] aussi une responsabilité sur ce plan. D'où l'effort qui se prépare pour des donateurs. L'après-intervention, on l'a vu ailleurs dans le monde, est le vrai casse-tête des interventions. Le test ultime sera là.
La France assume une opération en solo, mais pas dans l'isolement. Elle n'a pas demandé à des partenaires européens ni américains de l' dans son offensive actuelle vers le Nord. Ce qu'elle fait, c'est de reconfigurer, dans l'urgence, un plan initial de "sous-traitance" affichée du problème malien à une force composée de pays de l'Ouest africain, avec, en parallèle, une mission européenne de formation de l' malienne.
Au Mali, la France recourt pour la première fois à des aides occidentales extérieures (, , , par exemple) pour la logistique d'une intervention dans une de ses anciennes colonies.
Ce n'était pas là de l'idéologie à la Bush, mais l'analyse d'une réalité crue. Le Sahel était déjà clairement identifié comme un grave enjeu sécuritaire pour l', en particulier la France. Une coopération bilatérale, entre Paris et Washington, était discrètement mise en place pour ce que certains décrivaient comme "l'axe Kandahar-Dakar". C'était la crainte de le djihad se déplacer de la zone -Pakistan vers les régions de l'Ouest africain et du Sahara.
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On repense à cette scène, qui semble à une époque très lointaine, mais qui ne date que de 2005 : Jacques Chirac, tout , assistant, sur le tarmac de l'aéroport de Bamako, à des danses de Dogon arborant leurs masques - un peuple dont la région est aujourd'hui une zone [url=http://www.achbanker.com/hollister.php]hollister[/url] de tous les périls. C'était à l'occasion d'un sommet Afrique-France. Le président fran?ais savourait l'acclamation des foules, tout au long du trajet vers la capitale. Il se tenait, dans un véhicule décapotable, aux c?tés de son homologue malien, l'ami "ATT", Amadou Toumani Touré, l'ancien militaire qui avait rendu le aux civils et était censé fait du Mali, malgré sa pauvreté, un espace de promesses. C'était la version officielle fran?aise.
La stratégie choisie par Fran?ois Hollande et ses conseillers militaires va être mise à l'épreuve. Elle consiste non pas à se à des frappes [url=http://www.thehygienerevolution.com/barbourparis.php]barbour[/url] aériennes et des opérations commando pour la route aux rebelles-agresseurs, mais à déployer un corps expéditionnaire [url=http://www.achbanker.com/hollister.php]hollister france[/url] au sol destiné, semble-t-il, à intensément jusqu'à la saison des pluies, fin février-début mars.
nougayrède@lemonde.fr
Derrière cette fa?ade-là, la réalité malienne était déjà des plus obscures. "ATT " avait ses petits [url=http://www.louboumaterialistanyc.com]louboutin pas cher[/url] arrangements avec les trafiquants, y compris ceux des réseaux de la drogue, et même, avec les islamistes qui renfor?aient peu à peu leur assise. "ATT" pr?nait une doctrine de solution "pacifique" aux prises d'otages. En 2003, l'affaire des otages allemands avait été le premier "jackpot", en matière de ran?ons, pour [url=http://www.gotprintsigns.com/abercrombiepascher/‎]abercrombie soldes[/url] les malfaiteurs. Une masse incroyable d'argent se déversait, faisant du Mali un havre pour tous ceux qui calculaient que la capture de touristes occidentaux mènerait, dans ces déserts, à de confortables gains, parfaits pour et pour se d'équipements et d'armes toujours plus sophistiqués.
La France éprouve, au Mali, les limites non pas de sa mais de ses capacités matérielles : ravitaillement en vol, renseignement, transport aérien de troupes. Où sont les drones fran?ais ? L' américaine est sur ce plan cruciale, dans un contexte où [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister sale[/url] l'administration Obama entend un profil bas. Washington ne veut aucune nouvelle guerre dans le monde musulman.
Le risque d'enlisement existe. La question centrale est de qui "tiendra" les villes du Nord une fois "libérées". La fiabilité du contingent africain international, que Paris attend comme un relais, n'est pas acquise. Pendant des mois, la France et ses partenaires africains ont dit aux groupes islamistes du Nord : "On arrive !" L'adversaire a eu le temps de se préparer...
Voici aux prises avec la réalité malienne, dans un contexte d'engagement militaire fran?ais important et décid é in extremis. L 'opération lancée le 11 janvier va les moyens de la France, ses alliances, sa stratégie. Le président fran?ais n'a sans doute pas [url=http://www.mnfruit.com/doudounemoncler.php]moncler pas cher[/url] eu d'autre choix que d', en ces heures fébriles où [url=http://bikersdestination.com/bikers-network/user/blogs/view/name_pjolbu1v5/id_969693/title_louboutin-S-curit-routi-re-vers-un-limiteur/]louboutin Sécurité routière vers un limiteur[/url] des colonnes de pick-up de groupes islamistes [url=http://www.mxitcms.com/tiffany/]tiffany[/url] semblaient capables d' Bamako et ses quelque 6 000 ressortissants fran?ais.