gtuo7kv8
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Posted: Sat 3:52, 02 Nov 2013 Post subject: louboutin RDC une des guerres les plus violente |
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Clara : On parle beaucoup du recrutement d'enfants-soldats. Que fait-on pour les ?
Youk : Qu'est-ce qui différencie MSF des autres ONG pour que vous soyez les seuls à être restés sur place ?
Marie :Leshumanitaires courent-ils des risques sur place ? Ce risque est-ildifférent selon qu'il s'agisse de personnels européens ou congolais ?
Thierry Allafort : La [url=http://www.par5club.com/louboutin.php]louboutin[/url] couverture médiatique a permis de en avant ces problèmes.Les chefs de guerre sont aussi des politiques, ils sont à l'écoute dece qui se passe, et les font leur travail. Mais il est impossible de exactement cet impact. On est dans une zonequi est vaste, avec des fronts qui bougent énormément. Il faut que les médias continuent à [url=http://www.shewyne.com/woolrichoutlet.html]woolrich sito ufficiale[/url] leur travail. La médiatisation remet en avant ce conflit, en partie oublié et permet une meilleure considération de la souffrance de la. Ce qu'on peut espérer, c'est qu'on en tire dessolutions politiques.
Thierry Allafort : Très difficile à . C'est clair que le Kivu a été souvent le départ deconflits qui se sont généralisés. On peut à l'arrivée deKabila père au . Aujourd'hui, j'espère que le fait de ce conflit sur l'agendadiplomatique, politique et médiatique contiendra le [url=http://www.digibunch.net/#comment-]Manif pour tous quatre cortèges et un final au Champ-de-Mars[/url] conflit.
: Mettre des priorités, c'est toujours difficile. Ce sont des gens qui subissent de nombreux dé liés au conflit.C'est un conflit qui dure depuis longtemps, et dans cette période de conflit aigu, on voit davantage de blessés par balles ou armes lourdes que quand le combat était moins intense. Ensuite, les difficultés pour lesgens, c'est leurs déplacements, avec la difficulté pour de lanourriture, de l'eau potable et d'accéder à des soins quand ils ont un problème de santé.Autre phénomène peut-être moins important au moment des combats maistrès lourd entre les phases de combats, ce sont les violences contreles femmes, en particulier sexuelles. On a pris [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]nike air jordan pas cher[/url] en charge en h?pital sur certains sites parfois jusqu'à 500 femmes violées en un mois.On peut en général des gens qui ont d? les combats pour seréfugier dans des zones plus protégées : des camps de déplacés, desfamilles.Mais pour à leurs besoins, ils devront sur les zonesdangereuses au risque de s' à la violence, au racket, autabassage pour les hommes, et au viol pour les femmes.
Jarjar :Vousopérez dans des zones rebelles : ceux-ci vous laissent-ils ? N'ya-t-il pas un risque de récupération politique de votre action par uncamp ou l'autre ?
Thierry Allafort : Nous, les humanitaires sommes en contact avec tous les acteurs de la zone, les acteurs belligérants comme les Nations unies. Par rapport à la Monuc, ce n'est pas leur travail en soi sur place qui est problématique,c'est plut?t le mandat s?rement impossible qui leur est confié. Leproblème n'est pas de qu'il faut 2 000 ou 3 000 hommesen plus, mais plut?t qu'il faut des discussions entre les différentspays impliqués dans ce pays pour des solutions politiques à lacrise. L'inquiétude qu'on a aujourd'hui, pas seulement au Congo, mais aussi auDarfour, c'est qu'on voit une vague, soit d'ONG, soit de politiques,qui veulent de l'humanitaire avec des moyens militaires. On a une activité qu'on considère efficace, qui permet aux gens d'être soignés, la population civile et les combattants. Vouloir de l'humanitaire uniquement à travers des corridors protégéspar les forces ées ne me para?t pas être la meilleure chose. Il faut plut?t une action efficace et une négociation avec les différentes parties au conflit.
Thierry Allafort : Pour nous, c'est clairement une de nos plus grosses missions, avec uninvestissement en ressources humaines et en moyens financiers énormes.On aura un budget de plus de 10 millions d'euros pour la sectionfran?aise, et toutes sections confondues entre 20 et 25 millionsd'euros, pour la RDC, en particulier sur la région du Kivu. Les critères sont toujours difficiles à définir, mais je pense quec'est une des guerres les plus violentes de la , et surtoutc'était un conflit oublié. Il faut que cela ne redevienne pasle cas d'ici une ou deux semaines.
Fagood :Comment fait-on pour en à des populations qui sont particulièrement mobiles ?
Thierry Allafort : Bien évidemment, ils courent [url=http://www.corsodiesperanto.it/peuterey.php]peuterey outlet[/url] des [url=http://s-pack-system.co.jp/cgi-def/admin/C-002/cgi/visit/main.pl?PAGE_NUM=1]hollister deutschland Learn A[/url] risques. On est dans une zone deguerre. Les risques sont multiples et inhérents à la situation de guerre : être au mauvais endroit au mauvaismoment, une balle perdue ou un obus [url=http://www.marrakech-hotel.fr]www.marrakech-hotel.fr[/url] qui tombe sur votre lieu devie ou de travail. On peut être arrêtés pendant nos déplacements, ou ran?onnés. Quant aux différences entre internationaux et Congolais, il y en a.Un Congolais va une vie sociale, politique, il peut être plusfacilement visé parce qu'il aura tous ses biens à un endroit alorsqu'un viendra juste pour une courte période. A l'inverse, il peut être intéressant pour certains combattants de s'en à unEuropéen pour un coup, mais ce n'est pas ce qu'on constateaujourd'hui en RDC. Il y a rarement des actions contre MSF.
Thierry Allafort : Aujourd'hui nous n'avons pas une prise en chargepsychologique dans nos lieux de soins. C'est un débat qu'on a en cemoment à MSF. Mais il est clair que les médecins nous parlent dedifficultés psychologiques chez les patients qu'ils rencontrent.On entend beaucoup de la résilience des [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin[/url] Congolais à cetteviolence. La guerre dure depuis dix ans, avec des phases plus ou moins aigu?s, et donc une certaine habitude. Mais il y a quand mêmede vraies difficultés psychologiques.
Jarjar :Peut-on que la crise dans le nord-est de la RDC est la crise humanitaire la plus grave du moment ?
Thierry Allafort : C'est une bonne question, et je l'ai entendue assez souvent cesderniers temps. Honnêtement, je ne sais pas si je peux répondre. Ce sontleurs terres, des terres riches, agricoles, et les gens ontbesoin de .Les combats violents rendent la vie difficile, mais lesgens essaient aussi de s' à cette vie, de à surleurs champs et à une vie [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister outlet sale[/url] "normale" dans la mesure de leursmoyens. Mais dans les périodes aigu?s, on voit aussi des gens les frontières, pour en , par exemple.
Thierry Allafort : Il faut préciser : nous avons été, un moment, les seuls présents à Rutshuru, mais aujourd'hui, d'autres organisations reviennent petit et petit. Si nous avons pu , c'est parce que nous travaillons dans les h?pitaux, donc il y a va de la survie despopulations qu'on aide. D'autre part, nous n'avons aucune affiliationavec le système des Nations unies, nous n'utilisons pas les escortesarmées, nous prenons nos décisions seuls, qu'on reste ou qu'on parte. Par exemple à Rutshuru, nous avons réduit l'équipe [url=http://www.corsodiesperanto.it/moncleroutlet/]www.corsodiesperanto.it/moncleroutlet/[/url] et décidé de vivredans l'h?pital avec les équipes congolaises et internationales, pourdes raisons de sécurité, en espérant que l'h?pital serait respecté parles combattants, et aussi pour des raisons pratiques, les urgencesarrivant aussi bien de jour que de nuit.
Youk :Pouvez- l'influence de la soudaine couverture médiatique duconflit sur les exactions commises par les différentes parties ?
Lion : Pensez-vous que la Monuc peut un r?le pour la crise humanitaire ?
Bruja : La RDC est très grande, pourquoi les gens ne quittent-ils pas le Kivu pour ailleurs ?
Thierry Allafort : La question des enfants-soldats est récurrente dans les conflits de cesdernières années. MSF n'a pas de programme particulier vis-à-vis des enfants-soldats. On peutparler plus de , de règles de la guerre, et plus tard, commecertains organismes essaient de le , de réaccompagnement de ces jeunesà une vie civile.
Thierry Allafort : Ce n'est pas qu'il y a un "risque" de récupération : nous sommes conscients du faitque nous sommes souvent récupérés et [url=http://www.tagverts.com/barbour.php]www.tagverts.com/barbour.php[/url] nous sommes très attentifs à ce problème. Aujourd'hui, on arrive à assezcorrectement avec toutes les parties au conflit. Cela n'empêche pas qu'on a eu des problèmes de sécurité, [url=http://w-motion.net/joyful/joyful.cgi/joyful.cgi]www.mxitcms.com/abercrombie/ [/url] des moments dedébandade et de pillage, de présence de militaires dans un h?pital...Mais on arrive à avec à peu près tous les acteurs du conflit,pas seulement le CNDP et les forces gouvernementales, mais aussi lesautres groupes armés de la région. Par exemple, aujourd'hui, on arrive à des lignes de front.
Thomas :Y a-t-il des risques que le conflit s'étende sur d'autres zones de la RDC, notamment jusqu'à Kinshasa ?
MoM :Les tensions, les violences, provoquent-elles des troubles psychologiques chez les rescapés ?
Thierry Allafort :Il est vrai que dans cette phase aigu?, les fronts [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister sale[/url] sont très mobiles,les combats durent rarement plus de deux jours. Cela complique lasituation. Nous, nous restons sur les lieux de soins, les dispensaires et [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin pas cher[/url] lesh?pitaux. On assiste aussi plusieurs camps en termesd'accessibilité à la santé, on fait des distributions de non-vivres :b?ches pour les huttes,jerricans... En dehors des périodes de [url=http://www.mxitcms.com/abercrombie/]www.mxitcms.com/abercrombie/[/url] combats intenses, les gens peuvent ces lieux. Mais il y a aussi des gens qui décident de ne pas dans des camps, de resterdans leurs familles ou près de leur champ et qui cherchent eux-mêmes desmoyens de survie. Depuis la fin de l'année dernière toutefois, on assiste à laréapparition de camps importants dans la région de Nyanzale et deKabizo en particulier.
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