gtuo7kv8
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Posted: Wed 6:39, 16 Oct 2013 Post subject: jimmy choo paris Cancer, le douloureux héritage f |
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LUTTER CONTRE LE SENTIMENT D'URGENCE
Mais à une maladie qui reste de l'ordre du virtuel reste un processus difficile. J'étais "comme un cheval au galop", se souvient Véronique, 45 ans, qui a opté pour [url=http://www.jeremyparendt.com/jimmy-choo.php]jimmy choo paris[/url] la mastectomie après appris qu'elle était positive au BRCA 1. Un sentiment d'urgence qui s'explique par ce doute constant, le sentiment "d' une bombe entre les mains" et la "culpabilité" de la à ses quatre filles. C'est alors à l'équipe médicale "d' comme un garde-fous, et de les choses dans le contexte, face à l'énormité de la maladie", explique , chef de service de l'unité psycho-oncologie de l'.
"Certains médecins de nos jours ont trop souvent le terme 'psychosomatique' au bout de leur diagnostic et mettent des vies en danger", explique-t-elle. Martine Carret renchérit : "On critique beaucoup le surdiagnostic en matière de cancer du sein, mais pourquoi personne ne parle de sous-diagnostic ? Pour une seule femme qui se dirige vers un oncogénéticien, combien sont perdues dans le système ?" Malgré de nombreuses études sur le sujet, ce chiffre reste impossible à déterminer.
Physiquement, les conséquences sont lourdes, et lui valent toujours des douleurs encore difficiles à gérer au niveau du dos et des bras. Et surtout, il y a cette nouvelle poitrine à appréhender. Plusieurs fois, sa fille lui a d'ailleurs fait la réflexion sous la douche : "Tes seins sont cassés maman." Sous sa blouse fleurie rehaussée d'un cache-c?ur noir se devine ce creux, cette "enveloppe vide", comme elle la décrit, et [url=http://www.shewyne.com/hoganoutlet.html]hogan sito ufficiale[/url] qu'elle avoue dans un nerveux "moche". Mais le sacrifice valait le coup, face à la menace. "Je ne me suis jamais appropriée ma poitrine, parce qu'elle a toujours été synonyme de mort dans ma famille, j'avais l'impression que ?a allait me trahir", explique-t-elle.
A 28 ans, mariée depuis quelques mois, Claire a consulté un oncogénéticien, [url=http://www.shewyne.com/woolrichoutlet.html]woolrich sito ufficiale[/url] spécialiste de ces prédispositions aux cancers. Avec lui, elle trace son arbre généalogique aux branches mutilées par la maladie, et procède à un test génétique. Chaque parent porteur du gène muté a, en moyenne, un risque sur deux de le à ses enfants. Le [url=http://www.stepsofchinese.com/bbs/forum_posts.asp?TID=0&PID=0#0]moncler Discover About Small Seed Beads[/url] diagnostic tombe : Claire est positive au BRCA 1, ses s?urs ne le sont pas. "Je me suis sentie très isolée, c'était comme si on m'annon?ait que j'étais déjà malade", résume la jeune femme, dont le flot ininterrompu de paroles semble à contr?ler son émotion.
Dans la plupart des cas, l'enjeu est souvent d' au plus près les personnes à risque pour en charge le plus t?t possible le patient une fois son cancer déclaré. Mais derrière ce processus se cache tout de même un enjeu éthique de taille : quel droit avons nous à une maladie ? Après son opération, Claire est passée par une courte période de dépression. Derrière cette angoisse, le sentiment d' "cassé quelque chose par rapport au destin", d' "rompu la spirale morbide" qui avait condamné les autres femmes de sa famille.
Ces "garde-fous", encore faut-il les . Malgré des campagnes [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister sale[/url] de sensibilisation de plus en plus importantes, l'existence des oncogénéticiens reste encore pour beaucoup de l'ordre de l'inconnu, y compris dans le corps médical. C'est le constat fait par Martine Carret, qui a tiré un livre de son expérience, Cancer ? Même pas peur ! A 44 ans, avec une tumeur de 3 centimètres indétectable par mammographie ou échographie, elle a d? se pour se chez un oncogénéticien, alors que les médecins lui disaient qu'elle n'avait rien. "Je le sentais, j'en étais s?re", répète-t-elle encore aujourd'hui.
Sa jeunesse inquiète également les médecins. A peine diagnostiquée, Claire apprend qu'elle est enceinte, et qu'elle accueillera quelques mois plus tard une petite fille. "?a a été l'élément déclencheur : je ne voulais pas qu'elle grandisse sans mère, comme toutes les femmes de ma famille l'avaient fait."
A :
Les médecins préviennent son mari : "Ce sera le cancer qui emportera votre femme." Chez les personnes porteuses [url=http://rover.ebay.com/rover/1/711-53200-19255-0/1?campid=5336182395&customid=pubster&toolid=10013&mpre=http%3A//cgi.ebay.com/ebaymotors/4pcs-LED-Tyre-Tire-Valve-Caps-Neon-Lights-Bike-Car-New-/220639832483]hollister What Exactly Could [/url] de la mutation, l'image est toujours la même. C'est une "épée de Damoclès" qui s'installe au dessus de leur tête, une "parano?a" qui s'insinue dans le quotidien. "Je me palpais les seins sans arrêt, je croyais [url=http://www.jordanpascherofficiele.com]air jordan pas cher[/url] des boules se sous mes doigts", décrit Claire en mimant la scène. Dans son cas, un renforcement du suivi médical semble insuffisant. "Pour ma mère, les mammographies régulières n'avaient pas permis de détecter la maladie, elle [url=http://www.jeremyparendt.com/jimmy-choo.php]jimmy choo chaussures[/url] est partie en quelques mois."
"ON PEUT LES RISQUES, MAIS PAS LES SUPPRIMER"
Après lutté contre son cancer, elle s'est depuis trouvée une nouvelle cause à défendre : en lumière toutes ces femmes "qui sont mortes parce que leur gynéco de quartier leur a dit qu'elles étaient parano?aques". En 2011, lors d'une audition devant le Sénat, elle raconte notamment l'histoire de Marie, 41 ans. En 2010, alors que treize femmes de sa famille, y compris sa s?ur jumelle, avaient contracté un cancer du sein, son médecin lui dit de chez elle alors qu'elle sentait une masse dans son sein droit.
touchée par "une malédiction". A 10 ans, Claire a vu sa mère, 35 ans, [url=http://www.gotprintsigns.com/abercrombiepascher/]abercrombie pas cher[/url] d'un du sein. Avant elle, sa grand-mère était morte à peu près au même ?ge, des mêmes sympt?mes. Une de ses tantes a également contracté la maladie il y a quelques années. Depuis, Claire a appris que ces drames n'étaient pas une co?ncidence. Comme 5 % des cancers diagnostiqués, ceux-là étaient héréditaires, dus à la mutation du gène BRCA 1. "Un nom un peu barbare, agressif, froid comme la maladie", décrit la jeune femme, avec un nerveux.
La prochaine étape sera une reconstruction mammaire pour Claire, qui a eu entre-temps une seconde petite fille. D'ici à dix ans, elle devra également à une ablation préventive de l'utérus, pour éviter un cancer de l'ovaire très pernicieux et encore mal soigné. "Il faudra tout enlever", anticipe déjà Claire, qui avoue [url=http://www.matsue-yado.com/otoku/clip.cgi]barbour france paris Gucci Be[/url] être [url=http://www.jordanpascherofficiele.com]air jordan[/url] plus [url=http://www.jeremyparendt.com/Hollister-b5.php]hollister[/url] atteinte par cette perspective. "On dit souvent que la féminité, [url=http://www.shewyne.com/peutereyoutlet.html]peuterey sito ufficiale[/url] c'est les seins, mais pour chacune c'est différent. Ma féminité, je la mets plus dans mes ovaires, dans ma vie de femme et de mère."
Depuis vingt-cinq ans, , oncogénéticienne à l' , travaille sur ces questions de prédisposition. Elle con?oit sa discipline comme "la chance d' les personnes à risque réel et de leur un dépistage adapté." Car l'ablation préventive reste [url=http://www.teatrodeoro.com/hollisterde.php]hollister deutschland[/url] la solution "la plus extrême", selon Sylviane Olschwang, qui espère "augmenter le nombre de patients vus avec les méthodes les moins invasives possibles."
Avec les progrès de la génétique médicale, un nombre croissant de personnes sont confrontées aux mêmes questionnements. Selon les cancers, la composante héréditaire est plus ou moins importante, mais elle concerne surtout ceux du sein, de l'ovaire, de la prostate, du c?lon et de mélanomes. Concernant la mutation BRCA 1, , et a huit risques sur dix de développer un cancer du sein au cours de sa vie.
"CE SERA LE CANCER QUI EMPORTERA VOTRE FEMME"
Positive au BRCA 1, elle prévient alors les femmes de sa famille qu'elles peuvent être concernées par la maladie. La réaction des gynécologues de ses cousines la surprend : " ne risquez rien. Il n'y a pas de transmission possible par le père. Revenez me à 50 ans !" L'information est fausse. "Nous avons réussi à les uniquement parce que je connaissais le processus", explique .
Pour Fran?ois Eisinger, oncogénéticien à l'Institut Paoli Calmettes, la question de l'anticipation est d'autant plus problématique que nous vivons dans "une société 'risquophobe'", où les gens sont habitués à des réponses immédiates à leurs maux. "Or, il ne faut jamais qu'on peut les risques, mais pas les supprimer", explique-t-il. Un constat d'autant plus vrai que la génétique médicale en est encore à ses débuts, et qu'elle est loin de le sur la complexité de la maladie. Parmi les patients suivis, seuls deux sur dix en moyenne sont clairement identifiés comme prédisposés génétiquement, les autres ne repartent qu'avec une évaluation du niveau de risques. Le suivi médical pour ces personnes "relève alors simplement d'une [url=http://www.gotprintsigns.com/abercrombiepascher/]abercrombie soldes[/url] logique de sécurité, comparable au port du casque sur un chantier. On se protège parce qu'il y a un risque que quelque chose nous tombe dessus", résume Fran?ois Eisinger.
ABLATION PR?VENTIVE
En 2008, plus de 30 300 consultations d'oncogénétique ont eu lieu en France, . Un chiffre en constante évolution, avec le développement notamment des métiers de la génétique et des investissements publics importants pour des spécifiques.
"IL FAUDRA TOUT ENLEVER"
En décembre 2009, soutenue par toute sa famille, Claire se fait opérer pour une mastectomie, une ablation préventive des deux seins. Un "non-choix" qui s'apparentait à "de la survie", selon elle. "C'était inimaginable pour moi d' la maladie, de ?a un jour à mes proches", continue-t-elle de .
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