gtuo7kv8
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Posted: Sun 20:37, 06 Oct 2013 Post subject: tiffany Xavier Timbeau La politique de lemploi d |
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JPF : On parle beaucoup du modèle de la flexsécurité danoise. Est-il réellement transposable en France ? La politique de l'emploi fran?aise actuelle s'en inspire-t-elle ?
zetv : Pouvez-vous nous quelle part du ch?mage fran?ais est imputable au déficit de croissance, d'une part, au déficit de formation des individus, d'autre part, et [url=http://www.mxitcms.com/tiffany/]tiffany[/url] enfin, au fonctionnement même du marché du travail ?
JPF : A quand une véritable politique de l'emploi au niveau européen ? Est-elle possible et même souhaitable ?
Donc une politique de l'emploi structurée autour de ces thèmes-là serait déjà un grand pas en avant. Ensuite, évidemment, on peut [url=http://www.mxitcms.com/abercrombie/]abercrombie milano[/url] s'intéresser à la question de la pauvreté et de l'inactivité. Et enfin, si on a beaucoup de temps, on peut s'intéresser aux archa?smes de la réglementation du marché du travail fran?ais, et s'intéresser à plus de justice en réglementant moins certaines professions.
Mais si on a beaucoup de temps...
En revanche, très certainement, dans les années qui viennent, on arrivera sur le ch?mage d'équilibre et à ce moment-là, pour le ch?mage, il sera nécessaire de résoudre les problèmes de qualification ou les problèmes de fonctionnement du marché du travail. Pour la question des qualifications, l'objectif n'est pas tant la baisse du ch?mage mais devrait être la hausse de la productivité du travail, et donc de la croissance. Et donc de la création de richesse dans l'économie fran?aise. Tous les objectifs de la politique économique ne se réduisent pas à la réduction du ch?mage, et si on doit les résumer, c'est l'augmentation du qui est nécessaire.
A privilégier le ch?mage au bien-être, on peut préférer une situation de plus grande précarité avec moins de ch?mage à une situation où le ch?mage est plus élevé, mais la croissance plus forte, et donc collectivement une erreur d'appréciation.
Xavier Timbeau : Dans la politique de l'emploi, il y a la mise en ?uvre de moyens pour une bonne formation, une bonne transition entre différents emplois, la mise en ?uvre de moyens pour à chacun des opportunités. Tout cela est typiquement quelque chose qui relève de décisions nationales et de choix nationaux. En revanche, et [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]nike air jordan pas cher[/url] comme en matière de fiscalité, pour que ces choix nationaux soient compatibles avec la libre circulation des personnes et des activités économiques, il faut un certain nombre de règles pour empêcher la concurrence sociale, comme la concurrence fiscale.
lg : des reprises d'emplois non choisies comme l'envisage le gouvernement revient à une dégradation du marché du travail et des conditions d'. Ne faudrait-il pas avec cette logique de précarisation dominante depuis quatre décennies ?
Donc on doit de l'Europe la mise en place de ces règles-là, pour ensuite à chaque pays de la politique de l'emploi qu'il souhaite.
Xavier Timbeau : Les syndicats doivent être actifs dans la réforme, ils ne doivent surtout pas être des forces de réaction. Ils doivent leur r?le de défendre les intérêts des salariés. Et je pense qu'ils ont un r?le aujourd'hui très fort à dans la des salariés à l'échelle européenne. Par exemple sur la question du pays d'origine en matière de législation sociale. Cette question [url=http://www.mquin.com/giuseppezanotti.php]giuseppe zanotti pas cher[/url] d'échelle européenne pour le travail des syndicats est une question assez complexe, parce qu'il faut un socle commun avec des organisations syndicales très diverses dans leur nature, dans leur représentativité et leur fonctionnement. La division syndicale européenne est aujourd'hui une menace pour les équilibres sociaux de chacun des pays européens.
Par exemple, aujourd'hui, plus d'un contrat à durée déterminée sur deux correspond à une durée d'embauche inférieure à un mois. Ce qui veut qu'un grand nombre de salariés sont en fait, par le biais des CDD, dans une situation qui ressemble à l'intérim sans en aucune des couvertures, et il s'agit là d'un élément de flexibilité et d'insécurité extrêmes auxquelles pour le moment on n'apporte aucune réponse, alors qu'elles constituent une violation de l'esprit de la loi sur les CDD.
En revanche, si cette pénurie d'emploi est reliée à une pénurie de qualifications - et ces qualifications peuvent être un CAP de peintre, par exemple -, alors on peut une politique de l'emploi qui vise à réorienter les ch?meurs qui le voudraient en les [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey outlet[/url] qualifiant vers les qualifications demandées. Mais le processus de marché et d'établissement du salaire d'équilibre est un processus normal et souhaitable, et dans un certain nombre de métiers, je pense que c'est aujourd'hui la variable-clé.
Freddie : Pensez-vous que la politique de l'emploi peut d' le plein emploi comme l'espère le gouvernement ?
journuit : Bonjour, que pensez- de cette idée de ne pas les plus de 50 ans [url=http://www.mquin.com/giuseppezanotti.php]giuseppe zanotti sneakers[/url] de recherche d'emploi, voire de les à ? Est-ce que cela ne risque pas de de l'autre c?té à l'emploi des jeunes ? Les patrons sont-ils prêts quant à eux à les ?
zetv : Notre modèle de protection sociale nous fait-il des parts de marché et a-t-il donc un impact négatif sur l'emploi ? Le gouvernement doit-il le niveau de la protection sociale ?
Xavier Timbeau : C'est une question terrible, en fait. La concurrence sociale conduit à ce que ce raisonnement soit juste. Le problème, c'est que l'avantage comparatif d'un modèle de protection sociale s'inscrit dans le long terme. Et le raisonnement en parts de marché revient à à court terme cet avantage à long terme. Donc la concurrence sociale peut tous les atours de la raison à : "il nous faut moins de protection sociale pour être plus compétitifs" ; mais un matin on se réveillera en se disant : "qu'avons-nous fait ?" Or la concurrence sociale, mais aussi la concurrence fiscale, ne sont pas des fatalités. L'espace principal de la concurrence sociale et fiscale est par exemple européen, et donc c'est nous, Européens, qui choisissons les règles qui font qu'il y a ou non concurrence sociale et fiscale. A nous de .
Serge Paugam en a fait une analyse très en profondeur. Et si l'on met en place des systèmes de sanctions trop durs, pour tous ceux qui sont très loin du marché du travail, cela ne pas simplement à la précarité, mais à la pauvreté extrême. Que ce soit aux , au ou au , on a installé des dispositifs qui permettent de en charge tous ces individus qui sont très loin du marché du travail. Les en charge, ?a veut leur un revenu pour qu'ils vivent, et ensuite tout ce qu'il est nécessaire de pour les sur le marché du travail. Sachant que pour certains, les efforts sont de fa?on presque certaine, vains. Ces dispositifs comportent des effectifs tout à fait considérables. Ramené à l'échelle de la France, cela représenterait plusieurs centaines de milliers de personnes. Tant qu'on n'aura pas abordé cette question très délicate, tout durcissement de la condition de ch?meur conduira à une catastrophe sociale.
Xavier Timbeau : C'est une bonne question. On a effectivement, au cours des diverses réformes du marché [url=http://www.thehygienerevolution.com/barbour.php]barbour paris[/url] du travail et du code du travail, plut?t accru la flexibilité et pas fait grand-chose sur la sécurité. En matière de sécurité, si l'on fait le bilan, on a plut?t augmenté les moyens mis pour le reclassement [url=http://www.achbanker.com/homes.php]hollister[/url] des salariés dont l'entreprise a fait un plan . C'est un élément qui présente souvent une grande sensibilité médiatique.
On a un peu amélioré la situation des jeunes sur le marché du travail et un peu moralisé la question des stages. Même si la situation au final est loin d'être satisfaisante, parce que par exemple les stagiaires sont rémunérés en dessous du smic. Mais, en dehors de ces mesures, relativement peu a été fait en matière de sécurité.
zetv : Pensez-vous que le recours à l'immigration, notamment européenne, qui est parfois avancé, sur le marché du BTP ou l'h?tellerie par exemple, pourrait des effets vertueux sur la croissance et donc pour le ch?mage fran?ais ?
Xavier Timbeau : Une précision qu'on aurait pu en début de chat : l'objectif de plein-emploi n'est pas atteignable uniquement par la politique de l'emploi. Et le ministre de l'emploi n'est pas l'ultime responsable du taux de ch?mage. L'ensemble de la politique économique concourt au bien-être du pays, et le ch?mage fait partie des paramètres du bien-être du pays.
Xavier Timbeau : Non, on ne peut pas répondre à cette question aussi simplement. On est s?r qu'il reste dans le ch?mage fran?ais quelque chose qui est lié au déficit de croissance, c'est-à-dire qu'on est encore au-dessus de ce que les économistes appellent le ch?mage d'équilibre. Le meilleur sympt?me en étant que les évolutions salariales sont restées jusqu'à maintenant très contenues.
Xavier Timbeau : L'objectif de plein-emploi se rapproche. La question qu'il faudra se est de si le plein-emploi qu'on a atteint est un [url=http://www.maximoupgrade.com/hot.php]hollister[/url] vrai plein-emploi, ou s'il a été obtenu en précarisant le marché du travail, en augmentant le temps partiel subi, et en dégradant un certain nombre de conditions de travail, ou s'il correspond à un vrai plein-emploi, qui serait la situation où toute personne qui veut trouve un emploi qui rémunère de fa?on juste ses qualifications et ses capacités. C'est une définition qui est plus floue que de : "le taux de ch?mage est de 5 %", mais bien que plus floue, elle est sans doute plus pertinente.
ne respectent pas toujours nombre des dispositions du code du travail
Nico : Quelles sont les mesures que vous préconiseriez pour plus efficace la politique de l'emploi ? Ou considérez-vous que la politique actuelle, malgré ses limites, est suffisante pour le plein-emploi ?
Xavier Timbeau : La question de [url=http://www.rh165.com/bbs/forum.php?mod=viewthread&tid=3739]tiffany La Chine va aider ses exportateurs[/url] si ce système est transposable en France ne devrait pas être posée. Le système fran?ais est caractérisé par un niveau [url=http://www.otsu.ed.jp/ktt-e/bbs/bbs.cgi/bbs.cgi]isabel marant pas cher How Yo[/url] élevé de protection sociale, et la question que pose la flexsécurité, c'est de transférer une partie de la gestion des risques de l'entreprise vers des institutions spécialisées. Il n'y a pas de raison de que la France soit incapable de réaliser cette mutation. Et il n'y a pas non plus de nécessité à le système danois, parce qu'on sait déjà, par exemple, les ch?meurs ou une éducation ou une formation professionnelle aux citoyens de notre pays. La le?on qu'on peut du Danemark est que ce transfert est possible, et donc qu'il est possible de une flexsécurité à la fran?aise. Les réformes récentes en France s'en inspirent-elles ? Mon sentiment est qu'on a fait beaucoup de flexibilité et qu'on s'est peu intéressé aux questions de sécurité, et que la politique de l'emploi aujourd'hui devrait vers cette sécurité.
On occulte complètement la question des CDD courts, de moins d'un mois, on s'intéresse assez peu à la question des salariés qui ont des employeurs multiples, comme dans le secteur des à la personne. Le respect du code du travail, la garantie de droits sociaux ou équivalents, la possibilité d'accéder à de la formation, sont pour ces salariés des questions non résolues et qui seraient des piliers d'une flexsécurité à la fran?aise. Et là, pour le moment, ces sujets ne sont absolument pas abordés.
lily : Qu'attendez-vous des syndicats ? Quelle doit être leur part et place dans les réformes à sur le marché du travail ?
zetv : On observe un situation de pénurie de main-d'?uvre dans certains secteurs, notamment le BTP, et de l'autre des millions de ch?meurs, y compris des jeunes et ch?meurs de longue durée ; pourquoi ces emplois ne sont-ils pas pourvus ? La de l'emploi actuellement menée peut-elle y répondre ?
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C'est-à-dire que des salariés polonais, par exemple, qui travaillent pour le compte d'une entreprise polonaise ou fran?aise en France se voient soumis aux mêmes conditions et aux mêmes droits que les salariés travaillant pour des entreprises fran?aises, qu'ils soient fran?ais ou non. A ce moment-là, les conséquences négatives de la libre circulation des personnes sont largement contenues. Donc la clé est dans la lutte contre l'application du principe du pays d'origine et le maintien des réglementations et des acquis sociaux, en particulier le salaire minimum.
Xavier Timbeau : [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey[/url] La question des travailleurs seniors dispensés de recherche d'emploi, aujourd'hui ceux qui ont plus de 57,5 ans, nous ramène à des gens potentiellement éloignés du marché du travail. L'?ge, le niveau d'éducation, la formation re?ue tout au long de la vie sont autant de facteurs qui peuvent cette distance par rapport à l'emploi. Et donc qui peuvent la dispense de recherche d'emploi. Ce qui est insatisfaisant aujourd'hui avec la dispense de recherche d'emploi, c'est qu'elle effectue de fa?on aveugle le tri et considère que qui que ce soit, à de 57,5 ans, peut être dispensé de recherche d'emploi. Or certainement, parmi les personnes ?gées de plus 57,5 ans, on peut en quelques-uns qui se contentent de l'allocation ch?mage, et qui pourraient être incités à un emploi. Ce n'est pas satisfaisant, mais c'est certainement marginal, et la suppression de la dispense de recherche d'emploi, qui donc va la dégressivité ou la limitation dans le temps de l'allocation ch?mage, et qui va qu'on va des sanctions aux ch?meurs de plus de 57,5 ans qui ne seraient pas satisfaits par un salaire réduit de 70 % ou par deux heures de transport pour un emploi qu'ils occuperont quelques années et dont au bout du compte ils n'obtiendront aucun revenu supplémentaire, cette suppression brutale de la dispense de recherche d'emploi va à des situations extrêmement dégradées pour les seniors, et qui seront particulièrement injustes. Si, en revanche, on accompagne la suppression et la dispense de recherche d'emploi d'un dispositif équivalent, mais éventuellement un peu plus sélectif, alors c'est une complication, mais qui ne sera pas nécessairement nuisible.
Quels sont les objectifs principaux qu'on devrait aujourd'hui à la politique de l'emploi ? On doit s'intéresser à la question de la formation initiale des presque 100 000 jeunes qui sortent sans qualification aucune du système éducatif fran?ais ; on doit s'intéresser aux formes nouvelles de précarité et aux réponses en termes de sécurité qu'on peut : les CDD courts, les personnes à employeurs multiples. Et enfin, une priorité importante, c'est l'emploi des seniors, en particulier parce qu'elle a un lien avec l'équilibre des systèmes de retraite.
Xavier Timbeau : Dans une économie de marché, l'indicateur pénurie d'emplois est un indicateur partiel.
La pénurie d'emplois est conditionnelle, par exemple aux conditions de travail offertes par les employeurs, ou aux rémunérations offertes par ceux-ci. Donc la première solution à à une pénurie d'emploi consiste à si elle se résorbe avec des augmentations de salaires. L'augmentation de salaire peut des hausses de co?ts et de prix qui, à ce moment-là, viendront la production et tout cela jouera le r?le régulateur, in fine, sur la pénurie d'emplois. La pénurie d'emploi en soi n'est donc pas le signe d'un dysfonctionnement.
Xavier Timbeau : C'est un débat assez complexe. On a l'exemple de plusieurs pays qui ont conservé un système d'indemnisation assez généreux et qui en particulier complètent l'indemnisation ch?mage par des formations, des suivis des ch?meurs, des aides de retour à l'emploi, mais qui, pour éviter les effets d'aubaine, imposent des conditions assez dures dans la possibilité de les propositions d'emploi décentes qui sont faites aux ch?meurs. Evidemment, la définition du mot "décent" est centrale et, dans une éventuelle application à la France, une grosse partie du débat portera sur ce qu'on appelle décent en matière de proposition d'emploi. C'est un débat important, mais je pense que le vrai débat, en fait, devrait sur la contrepartie de la sanction qu'on impose aux ch?meurs, c'est-à-dire : qu'est-on prêt à dépenser en formation ?
quelle durée d'indemnisation est-on prêt à aux ch?meurs, qu'ils soient passés par l'emploi ou pas encore passés par l'emploi, comme un jeune ou une femme au foyer qui souhaite sur le marché du travail. D'autre part, il y a une autre condition très importante, c'est qu'on sait qu'il y a, dans la des ch?meurs, des gens qui sont très loin du retour à l'emploi, qui sont déclassés par rapport au marché du travail.
Xavie Timbeau : L'immigration européenne est avant tout une question de et de principes qu'une question d'efficacité économique. La libre circulation des personnes en ne peut pas s'apprécier au nom de questions d'économie. L'exemple anglais, dans lequel il y a eu une [url=http://www.cty-net.ne.jp/~ocean/yybbs/yybbs.cgi%3Fpage%3D5]louboutin pas cher Quality Vi[/url] forte immigration en provenance des pays de l'Est, montre que cette forte immigration pèse assez lourdement et pendant un temps assez long sur le marché du travail, en abaissant le salaire qui est [url=http://www.gotprintsigns.com/abercrombiepascher/]abercrombie soldes[/url] négocié par les employeurs et les employés. Pour les effets négatifs d'une telle baisse de salaires, il y a deux points importants : le premier [url=http://www.mquin.com/giuseppezanotti.php]giuseppe zanotti soldes[/url] est de un salaire minimum, et le deuxième est de le principe de l'application du code du travail du pays de destination, et non pas de celui du pays d'origine en matière de droit social et de droit économique.
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