Guardians of Grail

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Malgré l'absence de preuves de l'"efficacité climatique" de l'expérience, le conseil d' espérait récupérer son investissement dans l'opération gr?ce à la vente de crédits de carbone. En témoigne un échange de courriers entre le conseil d'Old Massett [url=http://www.getconversational.com]hollister pas cher[/url] et la banque , qui a accordé le prêt. Dans ces lettres, rendues publiques par le groupe de conservation Society – qui avait alerté le gouvernement, dès ao?t, de l'épandage –, on identifie même une entreprise européenne comme acheteur potentiel des crédits-carbone !
La communauté scientifique conteste aussi avec force la légitimité et le bien-fondé de cette expérience. "Comme la plupart des campagnes scientifiques en mer, les [url=http://bbs.jquerychina.com/thread-3528-1-1.html]barbour paris Tibéhirine la France passive face aux dérives du régime[/url] expériences scientifiques dites "de fertilisation" sont préparées très longtemps en amont, rappelle , chercheur au Laboratoire d'océanographie et du (université Paris-VI, CNRS, IRD, MNHN). Elles sont discutées pendant un an et demi à deux ans dans la communauté scientifique pour en évaluer les risques potentiels et l'intérêt, en termes de recherche."
Céline Tremblay, porte-parole du ministère de l'environnement canadien, confirme que "des agents ont rencontré des représentants de l'entreprise, le 7 mai". [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister outlet sale[/url] Ils ont été informés des lois canadiennes interdisant la fertilisation des océans. La seule exception, rappelle-t-elle, concerne les "projets de recherche scientifique accrédités", mais le ministère n'a re?u "aucune demande d'autorisation".
Plusieurs expériences scientifiques semblables ont été menées au cours de la dernière décennie. Elles montrent que l'épandage de sulfate de fer dans certaines régions de l'océan pouvait parfois la productivité – donc l'abondance – du phytoplancton dans les eaux de surface. Mais le stockage effectif de dioxyde de carbone (CO2) n'a pu être montré qu'une seule fois, dans les conditions très particulières de l'océan Austral (Le Monde du 21 juillet).
Quant à le saumon dans le Pacifique nord... Le postulat avancé est que la prolifération de phytoplancton favorise celle de son prédateur immédiat [url=http://www.thehygienerevolution.com/barbour.php]barbour[/url] – le zooplancton – et que l'abondance de celui-ci dope à son tour les populations de salmonidés qui s'en nourrissent. Là encore, les scientifiques doutent fort qu'un lien aussi simple puisse être tiré. "On ne réussira jamais à de lien entre cette expérience et l'état de la pêcherie, estime M. d'Ovidio. Il y a beaucoup trop de paramètres non contr?lés pour démontrer [url=http://www.hkemsys.com/bbs/home.php?mod=space&uid=25362][/url] la réalité d'un effet."
"AUCUNE DEMANDE D'AUTORISATION"
les saumons dans le Pacifique nord et récupérer d'importantes sommes d'argent par la vente de -carbone. Russ George, un entrepreneur américain qui se pique d'océanographie, a promis tout cela aux [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]jordan pas cher[/url] autorités d'Old Massett, un petit village de [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey outlet[/url] l'archipel [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour uk outlet[/url] canadien Haida Gwaii, situé au large de la -Britannique.
Pour les associations comme Greenpeace ou l'ETC Group, l'opération, réalisée sans les autorisations requises, contrevient à la Convention sur la diversité biologique, ainsi qu'à la sur la prévention de la pollution des mers. Les instigateurs de l'expérience, financée par la société (HSRC) – dont le directeur scientifique est le fameux –, ont de leur c?té assuré, lors d'une conférence de presse [url=http://www.ilyav.com/uggpascher.php]ugg pas cher[/url] tenue le 19 octobre à Vancouver, qu'"au moins sept ministères étaient au courant".
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Comment ? En "fertilisant" l'Océan avec une centaine de tonnes de particules de fer. Menée en haute mer en juillet, sur une zone d'environ 10 000 km2, l'expérience a co?té un million de dollars (environ 770 000 euros) à la communauté autochtone, sans un prêt bancaire de 1,5 million de dollars [url=http://www.mquin.com/giuseppezanotti.php]giuseppe zanotti sneakers[/url] supplémentaire, [url=http://www.list4free.us/item/148077]barbour uk outlet Lannonce de Renault est un signa[/url] garantie par elle. Récemment révélée par le quotidien britannique The Guardian, l'expérience est, depuis, au d'une forte [url=http://www.thehygienerevolution.com/barbour.php]barbour paris[/url] polémique – au et au-delà, puisqu'elle a été dénoncée au cours de la conférence d'Hyderabad () sur la biodiversité, qui s'est achevée le 20 octobre.
"Le bloom de plancton que l'on observe après ces expériences dispara?t très rapidement, alors que le cycle de vie du saumon est beaucoup plus long", confirme , chercheuse au Institute, spécialiste des aspects biologiques de la fertilisation océanique. "En outre, ajoute-t-elle, les risques présentés par ce genre d'opération ne sont pas nuls. Il est possible de proliférer [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich parka[/url] certaines diatomées qui produisent une toxine dont les effets peuvent être importants. Par exemple, des [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin[/url] mortalités de pélicans, sur la c?te ouest des Etats-Unis, ont par le passé été rapprochées de telles toxines."
"LES RISQUES DE CE GENRE D'OP?RATION NE SONT PAS [url=http://www.getconversational.com]hollister france[/url] NULS"