Guardians of Grail

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Nuisible : telle est la caractéristique majeure de la belle-mère telle que la décrit Aldo Naouri. Selon lui, c'est le r?le qu'elle s'est attribué dans la cellule familiale qui "nous a conduits à la morosité qui nous accable". [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]jordan pas cher[/url] Rien de moins ! Si, en France, on la qualifie de "belle", c'est d'ailleurs par antiphrase, ou basse flatterie, estime le pédiatre, qui décrypte également de manière négative sa traduction anglaise - mother in law, soit "mère par la loi". Une [url=http://218.3.133.23:89/old/guestbook.asp]hollister[/url] expression qu'il interprète ainsi : " C'est la loi qui m'impose ce lien, car à vrai , si ce n'était que moi, je m'en passerais volontiers."
L'ouvrage, qui passe allègrement du savant au futile et multiplie les digressions, est parsemé de blagues plus ou moins fines. Il est vrai que le corpus est infini ! On n'en citera qu'une, savoureuse bien que de mauvais go?t : "Un Américain part en vacances en avec sa fiancée et sa future belle-mère. Pendant le séjour, celle-ci décède. Les pompes funèbres indiquent au jeune homme que le rapatriement du corps co?terait quelque 20 000 dollars alors que l'enterrement sur place reviendrait dix fois moins cher. Il hésite puis opte pour le rapatriement, ce que son interlocuteur interprète comme une belle preuve d'amour. "Détrompez-vous, tranche le gendre. Je me méfie juste de votre terre. Il para?t qu'on y a vu des résurrections.""
"La belle-mère de bru se battant pour le plus longtemps sa domination sur l'homme de sa vie, son [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin pas cher[/url] fils, est depuis toujours une figure emblématique de la maternité, [url=http://www.thehygienerevolution.com/barbour.php]barbour[/url] écrit Maryse Vaillant. Sa caricature met en évidence sa quête affective, son besoin de reconnaissance et sa jouissance à [url=http://www.chenxishequ.gain.tw/viewthread.php?tid=113439&pid=152465&page=1&extra=page%3D1#pid152465]barbour Notre-Dame-des-Landes la commission du dialogue réunie à Matignon[/url] . La belle-mère de gendre incarne tout autant l'emprise maternelle, cette fois-ci sur sa fille, révélant la solidité des liens fantasmatiques, d'affection et de haine qui se sont tissés entre les mères et les filles et que le mariage ne dénoue pas facilement." Là où l'un - Aldo Naouri - voit surtout des rets, l'autre - Maryse Vaillant - des liens. Question de regard. Celui de Jules Renard (1864-1910) n'était pas dépourvu de malice : "Le plus beau tour que l'on puisse à une belle-mère est de ne pas épouser sa [url=http://www.davidhabchy.com]barbour sale[/url] fille", écrit-il ainsi dans son Journal...
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Dix ans après dénoncé, dans Les Filles et leurs mères (Odile Jacob, 1998), le "poids" et la "pression" des mères sur leur enfant, [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour uk outlet[/url] le pédiatre poursuit [url=http://www.mxitcms.com/tiffany/]tiffany outlet[/url] son analyse dans le même esprit.
Si elle est à la source de tant de tensions dans le couple, c'est à cause du "règne du patriarcat" et de la "contestation (féminine) qu'il a engendrée", écrit l'auteur. Encore une histoire de frustration... Les hommes n'apparaissent qu'en [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich outlet[/url] filigrane, l'auteur reconnaissant aux beaux-pères le mérite de la "discrétion". Vis-à-vis du jeune couple, lui sait, contrairement à sa femme, "se dans le statut que lui reconna?t l'environnement ", affirme le pédiatre.
C'est à ce personnage périphérique - mais parfois envahissant - que s'attaque le pédiatre dans son dernier livre, Les Belles-Mères, sous-titré Les Beaux-Pères, les brus et les gendres (Odile Jacob, 320 p., 22,90 euros). Une espèce [url=http://www.turtle.or.jp/CGI-BIN/aska.pl/otto/kreger/dzhenet/tiuson/tipi/index.html]peuterey outlet Le plan de sa[/url] en voie de multiplication avec l'éclatement des couples et les fréquentes recompositions familiales.
Visiblement plus soucieux de le lecteur que de sa réflexion d' nuancées, Aldo Naouri stigmatise une fois de plus, derrière les belles-mères, les mères, accusées, par leur amour "dégoulinant", d'"obérer la maturation" de [url=http://www.mansmanifesto.fr]doudoune moncler[/url] leur enfant.
Plus bienveillante est . Dans son dernier livre intitulé Etre mère : mission impossible ? (Albin Michel, 190 p., 15 euros), la psychologue évoque elle aussi, dans un chapitre, l'image et le r?le des belles-mères. Mais, à la différence du pédiatre, elle met en avant "la solidarité" qui peut aussi les femmes au sein des familles ; une solidarité qui n'exclut pas la rivalité.
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Il s'agit, à travers un essai mêlant références livresques, religieuses, historiques et linguistiques, [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]www.vivid-host.com/barbour.htm[/url] de consultation clinique et commentaires personnels, de pourquoi les belles-mères ont si mauvaise réputation. Et cela par-delà les époques, les frontières et les civilisations. Pourquoi "une femme qui apprécie, investit et aime un homme supporte-t-elle souvent [url=http://www.mxitcms.com/abercrombie/]abercrombie milano[/url] mal la mère avec laquelle cet homme a fabriqué sa perception [url=http://www.mquin.com/giuseppezanotti.php]giuseppe zanotti pas cher[/url] de l'amour" ? [url=http://www.1855sacramento.com/moncler.php]moncler outlet[/url] Et en retour, pourquoi " une mère qui, toute sa vie, a dispensé affection et amour à son fils (...) ne peut-elle la femme qui aime son fils et que ce fils choisit d'aimer" ?, s'interroge l'auteur.